Unconte philosophique de Diderot, suivi d'une anthologie sur le thème de la nature humaine.Édition annotée, avec un dossier pour les lycéens.Le texte de DiderotDans un récit attribué au navigateur Bougainville (et qui constituerait un supplément à son Voyage autour du monde), un vieux Tahitien dénonce les mœurs et les lois que les Européens prétendent leur

- critiquer la société occidentale regard éloigné - définir un idéal Critique de la civilisation occidentale Quatre points de vue contribuent à cette critique ceux du vieux tahitien, d'Orou, de Polly Baker et de B. Quelle direction prend cette critique ? Critique politique colonialisme et esclavage v vieux tahitien et colonialisme des occidentaux v missions des jésuites et esclavage des indiens au Paraguay - Travail forcé "travail assidu", "s'abreuvait de leur sueur", "un fouet à la main" - Dénonciation des jésuites désignés par une périphrase "ces cruels Spartiates en jaquettes noires" - Critique implicite de la religion utilisée à des fins politiques pour les maintenir en esclavage "sous l'abrutissement de la superstition" ž deux points de vue convergents contre le colonialisme Critique religieuse Dialogue entre Orou et l'aumônier. Pas d'évocation d'une religion des tahitiens représentation du matérialisme athée de Diderot ne croire qu'à la nature, au monde physique. Deux aspects principaux sont critiqués v La conception métaphysique de Dieu, les superstitions et la Bible Diderot se moque de la Bible à laquelle Orou fait allusion - p. 59 "un jour on te dirait tue…" allusion ironique aux 10 commandements et aux interdits alimentaires - débat sur l'inceste Orou rappelle qu'il y en a forcément eu au début Adam et Eve - Ironie et démonstration par l'absurde contradiction dogme moral ≠ texte biblique v Les couvents - moines et nonnes oisifs et inutiles socialement "Que faite vous donc?" "Rien." - vœux de chasteté contre nature, rebaptisé ironiquement "vœux de stérilité" Dénoncés dans leurs conséquences - non respect de la loi le moine y est-il bien fidèle?" ž introduit l'hypocrisie - destruction de l'individu "sèchent de douleur, périssent d'ennui" Critique des lois Cette critique est au cœur de l'ouvrage. "Nous parlerons contre les lois insensées jusqu'à ce qu'on les réforme" Théorie des trois codes naturel, civil et religieux Les sources de ces trois lois - code religieux dieu à travers la Bible, mais aussi le dogme des prêtres et des théologiens - code civil les magistrats pouvoir politique et judiciaire - code naturel la nature Contradiction entre ces trois codes qui entraînent le malheur Lois religieuses et civiles infondées Elles sont faites dans l'intérêt de quelque uns et ne seraient pas en contradiction si elles n'étaient pas arbitraires. Déchirement interne de l'homme Les actes considérés comme des crimes point de vue civil ou des péchés point de vue religieux sont autorisés par la nature. ž Mise en évidence de la contradiction entre les lois occidentales et la loi naturelle qui engendre la souffrance. Il peut aussi y avoir contradiction entre les lois civile et religieuse. Loi du mariage et répression de la sexualité Passage virulent qui dénonce le caractère insensé des lois. Utilisation du style coupé, accumulation et énumération. Tableaux qui dénoncent les effets de la condamnation de la sexualité - l'interdit engendre la transgression en le rendant plus désirable ž débauche et libertinage - la clandestinité introduit le mensonge et l'hypocrisie - crimes non négligeables infanticides et abandons d'enfants illégitimes ž Paradoxe car la loi, censée rendre les gens vertueux, génère le vice et la corruption Chapitre V point de vue de B convergent avec les critiques ci-dessus Les trois lois se contredisent "Or comment voulez-vous que des lois s'observent quand elles se contredisent ?" Solution déduite par A - suppression de la loi religieuse "peut-être superflue" - "la loi civile ne doit être que l'énonciation de la loi de la nature" ž Invitation à la réforme Conflit et déchirement, dualité chez l'homme artificiel = homme moral Trois points de vue convergent B ; Orou et Polly Baker Illustration par le conte de l'aumônier, homme de religion Incarne la loi religieuse et morale - il est "naif" et l'homme du préjugé - il critique le libertinage - conception de le sexualité comme un crime, un péché Excès verbal et vocabulaire hyperbolique "des crimes, des crimes énormes !" ž reflet du fanatisme religieux Reste dans la répétition et refuse le raisonnement "tu m'embarrasses, et tu as beau dire […] et parlons d'autre chose" Incarne le conflit interne Conflit illustré par une sorte de comédie à 56 - scène de tentation "aussi pressante tentation" Répétition comique "et mon état, et ma religion" convention religieuse Son corps trahit son désir et exprime la nature dans une sorte de pantomime "il s'agitait, il se tourmentait ; il détournait ses regards" žPersonnage ridicule, contradiction propos/corps Réfutation par l'exemple du vœu de chasteté Le prêtre finit par céder quatre fois. Evolution du personnage. "naïf aumônier" ž "bon aumônier" Conversion Inversion ironique c'est le prêtre qui est convertit, d'abord sur son point de vue sur la société occidentale puis dans l'acte sexuel. "cela ressemble" "je craint bien que ce sauvage n'ait raison" jugement de A sur l'aumônier "poli" référence à la politesse de Tahiti, qui n'a pas le même sens en occident. à La vraie honnêteté est de s'adonner à l'acte sexuel. Renversement des valeurs et attribution à la nature des traits de la civilisation. L'utopie tahitienne Monde idéal, utopie en particulier dans le domaine des relations amoureuses. Liberté sexuelle Cela répond aux lois de la nature - Principe d'utilité procréation, enrichit la nation - Principe de plaisir "l'homme a besoin la nuit d'une compagne à son côté" ž Conforme à la fois au bonheur individuel et à l'intérêt collectif, contrairement à la société occidentale qui ne concilie pas ces deux aspects. Orou - "Tu est en délire, si tu crois qu'il y ait rien […] qui puisse ajouter ou retrancher aux lois de la nature" - "Sa volonté éternelle est que le bien soit préféré au mal et le bien général au bien particulier" Caractéristiques de la société tahitienne Elles sont les conséquences de la liberté sexuelle. Valorisation de la fécondité car intérêt général, donc valorisation de l'enfant - richesse pour la nation, bonheur pour la famille et la société - consacre aux enfants 1/6 de leur PIB - enfant représente une dot pour la mère - séparation des époux partage équitable des enfants ž Perspective nataliste Définition de la beauté tahitienne - beauté utilitaire "Vénus féconde" - femme belle = femme capable de donner des enfants robustes Le mariage tahitien Définition "consentement d'habiter une même cabane et de coucher dans un même lit tant que nous nous y trouverons bien" ž durée définie par le bonheur des époux union libre Des limites qui semblent logiques car proches de la loi naturelle - de durée pour une question de paternité "d'une lune à l'autre" ou si la femme est enceinte - d'âge celui de la puberté et de la nubilité rôle social du vêtement Lors de l'atteinte de la puberté, sorte de fête, d'émancipation du jeune. Exaltation euphorique de la nudité et dévalorisation de la pudeur. Autre contrainte choix des époux - "l'un peut solliciter […] accepter ou refuser les caresses" Certaine liberté de choix, mais limite car les parents jouent un rôle en les conseillant sur leur choix. B définit deux critères de choix - physiologique fécondité - physique mais ramené à utilitaire Liberté amoureuse qui va jusqu'à l'inceste et fait tomber un tabou occidental Pas de prohibition de l'inceste cf. - argument biblique - principe d'utilité cas de la mort de la mère ou du père logique de procréation Restriction légitime au nom de la procréation Pas interdit mais rare loi de la nature "la disparité d'âge" Au nom de la nature attirance pour quelqu'un de plus âgé peut être naturel Utopie dans le domaine de l'économie et de la société - réduction de leurs besoins à l'essentiel - valeurs inverses de la société de consommation occidentale žsociété occidentale qui valorise la peine et le travail žsociété tahitienne qui valorise le repos et le plaisir - absence de la notion de propriété "tout est à tous" les femmes et les biens - sorte de communisme primitif "les travaux et les récoltes s'y faisaient en commun" žpas de tensions ou conflits internes, de guerres civiles žpas de guerre avec les autres pays pour des raisons économiques à Dimension pacifique. La base de la richesse tahitienne est les enfants en occident marchandises et biens "criculation d'hommes, de femmes, d'enfant ou de bras" Utopie car société heureuse qui fonctionne bien, grâce à deux principes - communisme primitif tous les biens sont en communs - hédonisme plaisir au premier plan Remise en cause de l'idéal tahitien Diderot ne donne pas la société tahitienne comme modèle d'une société idéale, ironie permanente. Ambiguïté dans la société Il règne à Tahiti le code de la nature, une liberté amoureuse qui va jusqu'à l'autorisation de l'inceste mais tout les êtres y ont-ils droits ? La liberté de l'amour est-elle absolue? Retour de l'interdit Trois types de voiles désignant les femmes interdites à l'amour invention de Diderot - voile blanc jeunes filles non nubiles - voile noir stérilité de naissance ou d'âge - voile gris menstruations "maladie périodique" Punition qui suit cet interdit, châtiment quand on soulève son voile - blâme - esclavage ou exil - emprisonnement è L'interdit concerne les femmes en état de stérilité. La liberté amoureuse n'est donc pas totale puisque le plaisir sexuel est assujetti à la procréation. Libertinage = gaspiller son énergie sexuelle en dissociant le plaisir de la procréation Pas tellement différent du mariage chrétien sauf dans la notion de péché. Réification des femmes et des enfants réifier= réduire à l'état d'objet Les femmes sont une propriété Rien n'est dit de la stérilité des hommes, quasi soumission des femmes au désir masculin. "Nos femmes nous sont communes" propriété collective mais la réciproque n'est pas vraie hospitalité tahitienne = offrir une fille Contradiction liberté de mœurs mais obligation pour les femmes. "Elles m'appartiennent et je te les offre" Orou entre en contradiction avec lui-même pas de droit de propriété sur les êtres Les enfants sont réduits à des objets Marchandise qu'on échange et partage "objet d'intérêt et de richesse" Il est une dot pour la mère.

Supplémentau Voyage de Bougainville; Avis clients; Retour à la fiche article Avis clients : Supplément au Voyage de Bougainville. Formats disponibles: Seuls les modèles et formats ayant des avis clients sont affichés. Format : broché. broché . Poche . 4,5/5 7 avis - 7 sur les autres formats . Donner un avis Charte de rédaction et de modération 0 avis pour la note d'une étoile
Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot Supplément au Voyage de Bougainville est un conte philosophique de Diderot paru en 1772. Deux personnages A et B s'entretiennent du livre du navigateur français Louis Antoine de Bougainville Voyage autour du monde. Diderot propose donc un supplément fictif où il revient sur certains passages du voyage et les critique à travers une mise en scène des événements. Nous présenterons sur cette fiche de lecture une biographie de l'auteur, suivie d'un résumé puis d'une présentation des personnages principaux ainsi que des thèmes qui y sont abordés. Enfin, nous verrons l'intérêt du livre et les liens que nous pouvons établir avec d'autres œuvres de la littérature. . L'auteur Denis Diderot 1713-1784 est un écrivain et philosophe français des Lumières issu de la bourgeoisie aisée. Il intègre les jésuites de Langres en 1723 où il se montre très bon élève. Il reçoit la tonsure en 1726 ce qui lui permet de porter le titre d'abbé » et le manteau court. Il s'installe à Paris en 1729 où il fréquente les collèges Louis-Le-Grand et Harcourt dans le but de devenir jésuite, puis est reçu maître des arts de l'Université de Paris en 1732. Cependant, il se tourne vers le droit lorsque le diocèse de Langres lui est refusé après qu'il soit reçu bachelier. Il mène alors une vie de bohème entre plusieurs petits emplois ce qui conduit son père à lui couper les vivres ; il rencontre Rousseau pendant cette période. Il rencontre Anne-Toinette Champion avec qui il aura 4 enfants, mais son père s'oppose, le fait enfermer dans un couvent duquel il s'échappe et se marie clandestinement. À partir de 1744, il débute la traduction avec le Dictionnaire universel de médecine du Dr James puis publie clandestinement Pensées philosophiques qui est condamné par le Parlement contraire à la religion et aux bonnes mœurs. De 1747 à 1766, il se consacre à l'élaboration de l'Encyclopédie qu'il dirige avec d'Alembert et qui lui attire de nombreuses menaces le poussant à publier les 10 derniers tomes sur 28 sans l'accord du roi. Il publie en 1749 Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient lui valant un emprisonnement à Vincennes de quelques mois. En 1751, il est nommé membre de l'Académie de Berlin et voit de plus en plus d'opposants à l'Encyclopédie. Après des tensions entre Diderot et Rousseau, ce dernier rompt avec le clan encyclopédique » en 1758. En 1762, l'impératrice Catherine II de Russie propose son aide à Diderot quant à faire imprimer l'Encyclopédie en Russie et Voltaire l'en félicite mais Diderot refuse. L'impératrice lui apporte toutefois son aide en lui apportant son soutien publique et en lui versant des rentes conséquentes. En 1773, il part pour la Hollande et la Russie où il remercie la tsarine et lui accorde des entretiens quotidiens. Il retourne à Paris le 21 octobre 1774. Sa santé se dégrade à partir de 1781, puis celle de d'Alembert. Ce dernier meurt le 20 octobre 1783. En juillet 1784, Diderot s'installe dans un appartement loué par Catherine II. Il décède le 31 juillet et est inhumé le lendemain à Saint-Roch. La Religieuse 1760, Jacques le fataliste et son maître 1796 . L'œuvre L'œuvre est composée de cinq chapitres I - Jugement du voyage de Bougainville Le chapitre débute au milieu d'une conversation entre A et B à propos du ciel puis aborde le livre de Bougainville que lit B pour faire passer le temps. A qui ne l'a pas lu questionne alors B. C'est ainsi qu'est décrit Bougainville et que sont introduites les grandes étapes de son voyage. A évoque ensuite l'Otaïtien, Aotourou, que Bougainville a ramené à Paris et B commence à parler de la simplicité et la sagesse de la vie sauvage » en référence aux Otaïtiens. Pour appuyer ses dires, il propose à A de lire le Supplément du voyage. II - Les adieux du vieillard Un vieillard qui s'était retranché chez lui lors du séjour des Européens, sort lors de leur départ. Il s'adresse à son peuple leur disant qu'il faut déplorer l'arrivée de ces envahisseurs et non leur départ. Puis, il blâme Bougainville, lui reprochant d'avoir apporté le vice. Il critique les mœurs des Européens civilisés » et les compare à celles, sages, des Otaïtiens sauvages ». Enfin, il maudit Bougainville et son équipage, souhaitant que leurs navires fassent naufrage. III - Entretien de l'aumônier et d'Orou B raconte à A les événements entre l'aumônier qui logea chez l'Otaïtien Orou. Orou offre à son invité après le repas, sa femme et ses trois filles dans le but que l'aumônier en choisisse une et la fasse devenir mère selon les coutumes otaïtiennes. Mais l'aumônier refuse en accord avec les principes de sa religion » et de son état ». Les deux individus discutent alors des coutumes otaïtiennes, des relations hommes/femmes, de la religion et de l'État de l'aumônier. Orou en vient à critiquer le mode de vie des Européens qui doivent obéir à Dieu, aux magistrats et aux prêtres à la fois, mais qui ne le font pas et ne sont pas châtiés. Enfin A et B lisent en marge les qualités d'une bonne femme une femme belle et fine chez les Européens contre une femme féconde en Otaïti. Enfin, A et B évoquent l'histoire de Miss Polly Baker qui se retrouve enceinte pour la 5e fois hors mariage. Suite à son argumentation sur la culpabilité des hommes, elle échappe à son amende. IV - Suite de l'entretien de l'aumônier et d'Orou L'aumônier et Orou continue d'en apprendre davantage sur la culture de l'autre. Ils discutent du libertinage, d'inceste, d'adultère, de la valeur d'un enfant en Otaïti et celle des biens en Europe, puis de la position de moine de l'aumônier. Orou critique celle-ci où les moines se sont soumis à des contraintes pour des raisons floues, serment qu'ils ne respectent pas. Enfin, l'aumônier raconte qu'il cède aux trois filles et à la femme d'Orou. V - Suite du dialogue entre A et B A et B comparent le mode de vie otaïtien et européen et critiquent la société européennes et ses lois sans fondement et contradictoires. Ils se demandent si le mariage, la galanterie, la coquetterie, la constance, la fidélité et la pudeur sont des principes de la nature et finissent par s'interroger sur leur propre société. Ils se demandent si l'homme sauvage » n'est pas meilleur que l'homme des villes ». Le chapitre se termine sur leur volonté de revenir aux lois de la Nature. Puis, comme le brouillard est tombé, ils prévoient déjà ce qu'ils feront après dîner. Les personnages principaux L'aumônier est un moine européen qui a fait serment de chasteté. Il doit obéir à Dieu, de même qu'il doit suivre les principes des prêtres et des magistrats, non toujours respectés. De plus, il se retrouve dans l'embarras quand ces principes sont contradictoires comme le lui démontre Orou. De même, il refuse d'accéder à la demande de ce dernier concernant sa femme et ses filles pour ne pas aller à l'encontre de ses principes mais cède par honnêteté ». C'est un personnage fait de contradictions qui adhère facilement au mode de vie tahitien à cause de la complexité et l'incohérence de son propre mode de vie. Le vieillard est la voix de la sagesse. Il exprime un discours de révolte contre les étrangers colonisateurs » qui selon lui apportent le vice dans son peuple et ailleurs sur les terres où ils s'arrêtent. Il met en garde ses compatriotes et leur annonce un avenir sombre à cause de ces étrangers qui prendraient leurs biens et les réduiraient en esclavage. Il a aussi une fonction de mise en garde puisqu'il est clairvoyant. Les thèmes Le thème du colonialisme est abordée en premier lieu lorsque les Européens arrivent en Otaïti. L'exploration le tour du monde est aussi une opportunité de constater le niveau de développement et les richesses d'autres civilisations pour éventuellement s'en emparer et réduire les populations en esclavage ou les convertir au un mode de vie européen Un jour ils reviendront le morceau de bois que vous voyez attaché à la ceinture de celui-ci dans une main, et le fer qui pend au côté de celui-là dans l'autre, vous enchaîner ou vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices. » Chapitre II, discours du vieillard. Puis, Diderot compare deux exemples de société l'une est basée sur la loi naturelle et l'autre sur la domination de la religion et de l'État. Ainsi, il critique cette dernière par le biais d'une société utopique Otaïti basée sur la nature et donc dépourvue de religion, de règles judiciaires et de l'autorité de l'État. Il définit son choix pour la loi naturelle qui vise à trouver le bonheur et satisfaire les besoins de la société Je ne sais pas ce qu'est la chose que tu appelles religion, mais je ne puis qu'en penser mal, puisqu'elle t'empêche de goûter un plaisir innocent auquel nature, la souveraine maîtresse, nous invite tous […]. Je ne sais pas ce qu'est la chose que tu appelles état ; mais ton premier devoir est d'être homme et d'être reconnaissant. » Chapitre III, Orou à l'aumônier. Enfin, divers sujets tels que le mariage, l'adultère, l'inceste, le libertinage apparaissent notamment lorsqu'il s'agit de comparer les pratiques des deux sociétés. L'intérêt de l'œuvre Diderot propose originalement un supplément inventé à l'œuvre réelle de Bougainville dans le but d'y exprimer son opinion. Il y fait une satire de sa société et l'éloge des lois naturelles. L'utilisation de nombreux dialogues donne la forme d'un débat au livre ; d'abord entre deux personnages non identifiés A et B, puis entre l'aumônier et Orou sur le meilleur type de société à avoir. De plus, les récits sont enchâssés, permettant d'avoir plusieurs histoires complémentaires avec la mise en abîme du voyage de Bougainville avec la lecture de A et B, eux mêmes personnages du conte discutant du voyage. Ainsi, Supplément au Voyage de Bougainville, conte philosophique de Diderot paru en 1772 nous fait réfléchir sur la société de l'époque de l'auteur avec l'exemple d'un Tahiti utopique. Cette œuvre qui reflète la pensée des Lumières rappelle inéluctablement Utopie de Thomas More, paru en 1516, qui est une satire de la société de son temps à travers la représentation d'une société parfaite régit par l'égalité.
Exposétype bac : De l'horrible danger de la lecture; Exposé type bac : Supplément au voyage de Bougainville, Discours du vieillard (chapitre II) Exposé type bac : Supplément au voyage de Bougainville, Dialogue en Ourou et l'aumônier (chapitre IV) Exposé type bac : HomeEbooksBook NotesSupplément au voyage de Bougainville - Denis Diderot Fiche de lecture Analyse complète de l'oeuvreDescriptionCette fiche de lecture sur le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot propose une analyse complète • un résumé du Supplément au Voyage de Bougainville • une analyse des personnages • une analyse des thèmes et axes de lectureAppréciée des lycéens, cette fiche de lecture sur Le Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot a été rédigée par un professeur de propos de propose plus 2500 analyses complètes de livres sur toute la littérature classique et contemporaine des résumés, des analyses de livres, des questionnaires et des commentaires composés, etc. Nos analyses sont plébiscitées par les lycéens et les enseignants. Toutes nos analyses sont téléchargeables directement en ligne. FichesdeLecture est partenaire du Ministère de l' FictionLiterary CriticismBook NotesStudy Aids & Test PrepTeaching Methods & MaterialsAll categoriesAbout the authorRelated categoriesReviewsWhat people think about Supplément au voyage de Bougainville - Denis Diderot Fiche de lecture0Write a review optionalReader reviews

Supplémentau Voyage de Bougainville et autres textes sur le thème de la nature humaine Dans ce dialogue, que Diderot présente à la fois comme une réponse au Voyage autour du monde (1771) du navigateur Bougainville et comme un extrait de son récit, un vieux Tahitien dénonce les moeurs et les lois que les Européens prétendent leur imposer.Les propos du « bon sauvage »

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Bienvenuedans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis. La genèse et l’édition des œuvres de Diderot (1713-1784) sont souvent complexes et problématiques : comme le Paradoxe sur le comédien (conçu en 1769, publié en 1830), le Supplément au Voyage de Bougainville n’est à l’origine qu’un compte rendu de lecture destiné à La Correspondance littéraire de Grimm : une
Pleurez, malheureux Taïtiens ! pleurez ; mais que ce soit de l'arrivée, et non du départ de ces hommes ambitieux et méchants un jour, vous les connaîtrez mieux. Un jour, ils reviendront, le morceau de bois que vous voyez attaché à la ceinture de celui-ci, dans une main, et le fer qui pend au côté de celui-là, dans l'autre, vous enchaîner, vous égorger, ou vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices ; un jour vous servirez sous eux, aussi corrompus, aussi vils, aussi malheureux qu'eux. Mais je me console ; je touche à la fin de ma carrière ; et la calamité que je vous annonce, je ne la verrai point. O Taïtiens ! mes amis ! vous auriez un moyen d'échapper à un funeste avenir ; mais j'aimerais mieux mourir que de vous en donner le conseil. Qu'ils s'éloignent, et qu'ils vivent. » Puis s'adressant à Bougainville, il ajouta Et toi, chef des brigands qui t'obéissent, écarte promptement ton vaisseau de notre rive nous sommes innocents, nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire à notre bonheur. Nous suivons le pur instinct de la nature ; et tu as tenté d'effacer de nos âmes son caractère. Ici tout est à tous ; et tu nous as prêché je ne sais quelle distinction du tien et du mien. Nos filles et nos femmes nous sont communes ; tu as partagé ce privilège avec nous ; et tu es venu allumer en elles des fureurs inconnues. Elles sont devenues folles dans tes bras ; tu es devenu féroce entre les leurs. Elles ont commencé à se haïr ; vous vous êtes égorgés pour elles ; et elles nous sont revenues teintes de votre sang. Nous sommes libres ; et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage. Tu n'es ni un dieu, ni un démon qui es-tu donc, pour faire des esclaves ? Orou ! toi qui entends la langue de ces hommes-là, dis-nous à tous, comme tu me l'as dit à moi, ce qu'ils ont écrit sur cette lame de métal Ce pays est à nous. Ce pays est à toi ! et pourquoi ? parce que tu y as mis le pied ? Si un Taïtien débarquait un jour sur vos côtes, et qu'il gravât sur une de vos pierres ou sur l'écorce d'un de vos arbres Ce pays appartient aux habitants de Taïti, qu'en penserais-tu ?... Tu n'es pas esclave tu souffrirais la mort plutôt que de l'être, et tu veux nous asservir ! Tu crois donc que le Taïtien ne sait pas défendre sa liberté et mourir ? Celui dont tu veux t'emparer comme de la brute, le Taïtien est ton frère. Vous êtes deux enfants de la nature ; quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi ? Tu es venu ; nous sommes-nous jetés sur ta personne ? avons-nous pillé ton vaisseau ? t'avons-nous saisi et exposé aux flèches de nos ennemis ? t'avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux ? Nous avons respecté notre image en toi. Laisse nous nos moeurs ; elles sont plus sages et honnêtes que les tiennes ; nous ne voulons plus troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières. Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons. Sommes-nous dignes de mépris, parce que nous n'avons pas su nous faire des besoins superflus ? Lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir. Tu es entré dans nos cabanes, qu'y manque-t-il, à ton avis ? Poursuis jusqu'où tu voudras ce que tu appelles les commodités de la vie ; mais permets à des êtres sensés de s'arrêter, lorsqu'ils n'auraient à obtenir, de la continuité de leurs pénibles efforts, que des biens imaginaires. Va dans ta contrée t'agiter, te tourmenter tant que tu voudras ; laisse-nous reposer ne nous entête ni de tes besoins factices, ni de tes vertus chimériques.
AvecLe Voyage de Bougainville, le poète nous fait entendre une voix très différente. On sait que le grand navigateur du XVIII e siècle découvrit des mondes inconnus, et des peuples à la morale et aux croyances très différentes des nôtres, et que Diderot devait célébrer dans son Supplément au voyage de Bougainville.
Fiche de lecture Supplément au voyage de Bougainville Denis Diderot Titre Supplément au voyage de Bougainville Auteur Denis Dider or 11 Date de parution 1 Sni* to View Genre Conte philos hiq Biographie de l’auteu . Denis Diderot 1713-1784 est un phllosophe, écrivain et encyclopédiste français. Appartenant aux umières, il est à la fois romancier, conteur, dramaturge, essayiste, ainsi que critique littéraire et critique d’art. Il est surtout connu pour être l’auteur d’un des ouvrages les plus marquant de son siècle, l’Encyclopédie. Peu célébré de son temps, c’est au XIXème siècle qu’il recevra une mmense reconnaissance postume. Résumé Deux personnages, A et B, dialoguent de l’oeuvre de Louis Antoine de Bougainville, Voyage autour du monde, tout juste paru. Mais B propose ensuite de parcourir le prétendu Le vieil Otaitien / Orou / L’Aumônier Même si il n’est question de lui que durant un seul chapitre, le vieil Otaitien possède une place importante dans ce livre. Il nous est présenté comme un homme expérimenté, un grand sage de quatre-vingts dix ans passés qui en sait long sur la vie. Lorsque Bougainville arrive chez les Otaltiens, le vieillard ne les acceuille as chalereusement comme les autres habitants de l’île. Au lieu de ça, il se retire dans sa cabane et s’enferme dans un mutisme total. Ce vieil homme incarne la voix de la raison, car il sait que les Européens ne sont pas plein de bons sentiments ils sont là pour asservir les Otaitiens et prendre tout ce qu’ils ont. Dans le chapitre où il intervient, il met en garde son peuple contre les réelles intentions des Européens, avant de s’adresser directement à Bougainville pour lui dire de quitter line et de ne jamais revenir asservir son peuple. Orou est un Otaitien de trente-six ans, ayant une femme et trois illes, Asto, Palli et Thia. Cest lui qui acceuille l’aumônier chez lui. Lorsque ce dernier arrive, Orou respecte la tradition de hospitalité et offre sa plus jeune fille, Thia, pour agrémenter sa nuit. Le moine refuse d’abord, puls se plie aux traditions. Le lendemain, Orou ne comprenant pas pourquoi l’aumônier avait tant protesté contre sa fille la veille, il interroge l’aumônier sur la religion et le mariage, d’une part parce que le mot religion lui est inconnu, d’autre part parce le mariage à une définition très différente chez les Européen PAG » 1 ui est inconnu, d’autre part parce le mariage à une définition très différente chez les Européens, et que les Othaitiens ne comprennent que peu ou tout simplement pas. Orou est curieux du mode de vie des Européens et s’étonne même de leurs moeurs et décisions, comme la pudeur. Orou remet également en cause la notion de Dieu » et les conventions Européennes. Cest un personnage brave et fort parmi les Otaitiens qui, couplé ? celui de l’aumônier, pose des réflexions intéressantes. L’aumônier est un européen de trente-six ans faisant parti de l’équipage de Bougainville. II est du même âge que son hôte, Orou. Ayant fait voeu de chasteté et n’envisageant même pas de se donner à une femme à laquelle il n’est pas marié, l’aumônier refuse catégoriquement les avances de Thia, la fille cadette de Orou, qui avait été destiné par son père pour honorer l’aumônier. Mais ce dernier fini par accepter de se soumettre aux traditions et d’honorer Thia. Le lendemain, Orou questionne l’aumônier sur la religion qui prive le moine des plaisirs de la chair, sur le mariage, ainsi que sur les moeurs et la condition de la société européenne. Les deux personnages appartiennent à des cultures différentes, t les questions innocentes et curieuses d’Orou remettent en cause le fondement et l’existance des moeurs européennes en les comparant aux moeurs otaitiennes. Le personnage de l’aumônier va donc de paire avec celui d’Orou, puisque c’est grâce à leur entretien que les réflexions du livre sont présentes et ont un impact sur le lecteur. PAGF30F11 grâce à leur entretien que les réflexions du livre sont présentes et ont un impact sur le lecteur. Thèmes Le mariage et la fidèlité La nature et la civilisation es points de vues et la relativité des comparaisons Le mariage et la fidèlité C’est un thème très présent dans l’entretien entre Orou et l’aumônier. En effet, chez les Otaitiens, la définition du mariage revient aux prlncipes même de la chose, tels qu’ils sont dans la nature, c’est-à-dire le consentement d’habiter une même cabane, et de coucher dans un même lit, tant que nous nous y trouvons bien ». Ainsi, les Otaltiens définissent le mariage de façon simple, et sans y faire intervenir la religion. Les Européens, par contre, font du mariage une cérémonie qui crée un lien sacré, inaltérable et religieux entre deux personnes de sexe opposé. Et est ici que s’opposent les Otaltiens et les Européens sur la définition du mariage et sur la manière de traiter ce dernier, ainsi que la fidèlité qul va de paire avec. Les Otaltiens définissent ainsi le mariage comme un acte respectant l’ordre naturel des choses tant que deux personnes sont heureuses et bien portantes ensembles, alors elles restent ensemble. Si elles ne sont plus heureuses ensembles, alors elles se séparent. Ni plus, ni moins. Par contre les Européens définissent le mariage comme un acte religieux et sacré. Lorsque deux personnes se marient, c’est pou a vie, et c’est une union qui ne peut pas être brisée à cette époque. On peut aussi voir que chez les Otaitiens, pour savourer PAGFd0F11 qui ne peut pas être brisée à cette époque. On peut aussi voir que chez les Otaltiens, pour savourer les plaisirs de la chair d’une autre personne, il n’est pas nécessaire d’être liée à elle par le mariage. Alors que chez les européens, se donner à une personne avec laquelle on est pas mariée est un blasphème, encore plus grand si la personne à laquelle on se donne est mariée, ou si l’on est mariée à une personne différente de celle à laquelle on e donne. Mais on peut aussi voir que les Otaitiens ne sont pas nécessairement obligés de prendre du plaisir uniquement avec leur autre moitié, contrairement aux européens, qui restent liées à la même personne toute leur vie. Deux définitions différentes donc, pour deux cultures, voir même deux mondes, différents. La nature et la civilisation ci, la nature, avec l’homme sauvage, l’homme des origines, trouve son adversaire et son opposé dans la civilisation, avec l’homme sophistiqué, l’homme raffiné. Chomme sauvage est, bien édivdament l’Otaitien, et l’homme sophistiqué est donc l’Européen. Mais alors que l’Otaitien possède peu voir pas de réelles règles, l’Européen à des codes, des moeurs et des lois parfols contre nature, des codes et des lois en parfaite opposition à celles de l’Otaitien. L’un est libre, l’autre est enfermé dans sa prétendue civilisation », dictée par ses codes et ses lois. Mais on ne se rend réellement compte de ça qu’en confrontant les deux mandes. Dans l’entretien dOrou et de l’aumônier, on voit que ce dernier, loin de dominer l’échange s 1 mondes. Dans l’entretien dOrou et de l’aumônier, on voit que ce dernier, loin de dominer l’échange, peine à justifier les oeurs européennes par des raisons logiques et réfléchies. Au yeux d’Orou, les moeurs de l’aumônier sont basées sur des conventions injustifiées et contre-nature. Diderot renverse ici le rapport de force entre les Otaitiens et les Européens, en mettant les Européens en position de faiblesse contre l’inocence de la nature des Otaitiens. Le dialogue de fin entre A et B concerne également ce sujet, puisque les deux personnages tentent de voir quelles sont les coutumes de leur société provenant directement de la nature, et quelles sont celles que seuls les codes imaginaires édictent. B résume bien la condition de l’homme civilisé lorsqu’il dit Il existait un homme naturel on a introduit au-dedans de cet homme un homme artificiel; et il s’est élevé dans la caverne une guerre continuelle qui dure toute la vie. Tantôt l’home naturel est le plus fort; tantôt il est terrassé par l’homme moral et artificiel » La société et la civilisation imposent donc une convention de morale aux hommes civilisés. Les Otaltiens bousculent le fondement et l’existante des lois morales, sociales et juridiques, mais ils bousculent aussi tout ce qui est édicté par l’Église, car ivant sans religion, ils ne sont pas corrompus par le Mal pour autant. pour eux, seul la nature a créée l’homme, et ce dernier n’appartient à personne, ni à Dieu, ni au Diable, ni à une entité plus puissante que l’homme. Qui plus est, Oro 6 1 ni à Dieu, ni au Diable, ni à une entité plus puissante que l’homme. Qui plus est, Orou trouve parfaitement ridicule et contraire à la nature même de Ihomme le voeu de stérilité prononcé et encouragé par l’Église catholique de l’époque. Les européens sont également sous le joug de besoins fictifs et chimériques, qui est un code de société. Les Otaitiens, eux, se contentent du nécessaire, et ne veulent rien de plus. La notion même de propriété n’existe que peu ou pas chez les sauvages », alors que les Européens sont profondement ancrés là-dedans. On peut aussi voir que le mode de vie des Otaitiens est idylique, tellement idylique que même l’aumônier à l’idée de se débarrasser de ses vêtements et de rester parmi les Otaitiens, et regrettant après coup de ne pas l’avoir fait. un homme civilisé, qui plus est un homme d’église, serai donc prêt à renoncer à tout ses besoins fictifs, à son confort, à sa société, et même à la foi en son Dieu, pour rester vivre dans la patrie de ces hommes de la nature, de ces hommes sauvages. Les points de vues et la relativité des comparaisons En effet, les moeurs et codes Otaitiens ont beau s’opposer aux moeurs et codes Européens, mais pour que l’opposition soit possible, il faut un contexte, et des points de vues. Cest une thèmatique intèressante, et qui trouve un terreau fertile dans ce Supplément au voyage de Bougainville. Par exemle, si pour l’opposition des moeurs et des codes entre Otaitiens et Européens, on choisit de prendre le point de vu d’un européen standard, et b PAGF70F11
LEMOT DE L'ÉDITEUR : « Dans cette nouvelle édition de notre analyse du Supplément au Voyage de Bougainville (2017), avec Fanny Normand, nous fournissons des pistes pour décoder ce dialogue philosophique qui confronte deux mondes très différents. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'oeuvre et d'aller au-delà des clichés. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID bLg0yHEnwydbiyIdaNojBrzdNJkYFjR-DCfBxBs7AUvByzD-Rw1r3Q== j8Q1.
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