Listedes produits de la marque Merlet. Merlet, marque française historique dans la danse, propose des chaussures de danse de salon ainsi qu’une gamme de danse classique. Connue pour sa qualitĂ© et son style trĂšs français, Merlet est une vĂ©ritable marque de milieu de gamme et Pour le cours de danse "eveil", voici la tenue demandĂ©e - un justaucorps Wear Moi Emeline pink rose clair - un collant convertible Sansha - une paire de demi-pointes Wear Moi Junon light pink Ce pack est livrĂ© dans un sac Dansea offert. Pour toute prĂ©cision concernant le choix des tailles n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter 04 92 28 14 18 appel non surtaxĂ© ou par mail info Justaucorps Wear Moi Emeline Justaucorps Wear Moi Ă  bretelles larges, coupe arrondie devant et dos. En microfibre, doublĂ©e devant. Disponible en 16 coloris 20,00 € 17,00 € Économisez 15% Collant Sansha convertible T90 rose Collant de danse classique Sansha convertible. Microfibre 84 % micro-nylon, 16 % micro-spandex, 70 deniers Coloris rose clair 7,50 € 6,38 € Économisez 15% Demi-pointes Wear Moi Junon Demi-pointes Wear Moi en toile stretch, semelle entiĂšre en cuir et sans cordon de serrage, doublure intĂ©rieure douce. Les Ă©lastiques croisĂ©s sont dĂ©jĂ  cousus. Largeur M, du 23 au 43 Coloris light pink rose clair ou dark pink rose chair Vous hĂ©sitez sur la pointure Ă  choisir ou bien souhaitez une information complĂ©mentaire ? N'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter par mail cliquez ici, par tĂ©lĂ©phone au appel non surtaxĂ© 13,33 € 11,33 € Économisez 15% Justaucorps Wear Moi Emeline Collant Sansha convertible T90 rose Demi-pointes Wear Moi Junon Justaucorps Wear Moi Ă  bretelles larges, coupe arrondie devant et dos. En microfibre, doublĂ©e devant. Disponible en 16 coloris 15 coloris blanc, black, sky bleu clair, pacific bleu turquoise, bleu royal, french blue, navy, mint, lilac, maroon, pink rose clair, rose, fushia, red, peach, light grey gris clair. Voir les couleurs Tailles enfant du 4/6 ans au 12/14 ans Tailles adulte du XS au L Pour toute commande de groupe, n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter par tĂ©lĂ©phone au appel non surtaxĂ© ou par mail cliquez ici Collant de danse classique Sansha convertible. Microfibre 84 % micro-nylon, 16 % micro-spandex, 70 deniers Coloris rose clair Demi-pointes Wear Moi en toile stretch, semelle entiĂšre en cuir et sans cordon de serrage, doublure intĂ©rieure douce. Les Ă©lastiques croisĂ©s sont dĂ©jĂ  cousus. Largeur M, du 23 au 43 Coloris light pink rose clair ou dark pink rose chair Vous hĂ©sitez sur la pointure Ă  choisir ou bien souhaitez une information complĂ©mentaire ? N'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter par mail cliquez ici, par tĂ©lĂ©phone au appel non surtaxĂ© 3 Demi-pointes Wear Moi Vesta Demi-pointes Wear Moi bi-semelles en toile stretch et sans cordon de serrage, coutures et plis plats, couture Ă©lastiquĂ©e sous la voĂ»te plantaire. Sa toile stretch premium, ses coutures et son empeigne basse mettent en valeur votre pied. Les Ă©lastiques croisĂ©s sont dĂ©jĂ  cousus. Largeur M, du 25 au 47 1 3 Pack Initiation Pour le cours de danse "initiation", voici la tenue demandĂ©e - un justaucorps Wear Moi Emeline sky bleu ciel - un collant convertible Sansha - une paire de demi-pointes Wear Moi Junon light pink Ce pack est livrĂ© dans un sac Dansea offert. Pour toute prĂ©cision concernant le choix des tailles n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter 04 92 28 14 18 appel non surtaxĂ© ou par mail info PrixÀ partir de 34,71 € Prix de base 40,83 € -15% -15% Nouveau Pack -15% 2 Pack Jazz ados / Kid Dance ados Pour le cours de jazz ados Kid dance ados, voici la tenue demandĂ©e - une brassiĂšre Wear Moi Ana noire - un short Wear Moi Macaron noir La tenue est livrĂ©e dans un sac Dansea offert. Pour toute prĂ©cision sur les tailles Ă  choisir, n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter, par tĂ©lĂ©phone au 04 92 28 14 18 ou par mail info PrixÀ partir de 27,63 € Prix de base 32,50 € -15% -15% Nouveau Pack -15% 4 Pack street jazz / jazz / classique / contemporain Pour les Ă©lĂšves qui pratiquent toutes les disciplines, voici les indispensables - un justaucorps Ballet Rosa NadĂšge marine taille trĂšs petit, prĂ©fĂ©rez une voire deux tailles de plus - un collants Sansha convertible - une paire de demi-pointes So Dança SD16 rose taille trĂšs petit, prĂ©fĂ©rez une ou une poinutre et demi de plus - un short Temps Danse Visu noir - une paire de pĂ©dilles Katz Pour bien choisir vos tailles n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter ! Ces articles sont livrĂ©s dans un sac Dansea offert. PrixÀ partir de 74,00 € Prix de base 92,50 € -20% -20% Nouveau Pack -20% 1 Justaucorps Bloch Dolly Ce justaucorps Bloch Ă  la taille style Empire a un dĂ©colletĂ© arrondi et des doubles bretelles fines croisĂ©es dans le dos. En microlux 88% nylon et 12% Ă©lasthanne Nouveau 2 Demi-pointes Wear Moi CerĂšs Demi-pointes Wear Moi bi-semelles, en toile stretch et sans cordon de serrage, les Ă©lastiques croisĂ©s sont dĂ©jĂ  cousus. Largeur M, du 23 au 43 Coloris light pink rose clair ou dark pink rose chair. Ce modĂšle taille petit, nous vous conseillons une pointure voire deux de plus selon la largeur du pied. Vous hĂ©sitez sur la pointure Ă  choisir ou bien souhaitez une information complĂ©mentaire ? N'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter par mail cliquez ici, par tĂ©lĂ©phone au appel non surtaxĂ© 3 Pack Classique ados/adultes Pour le cours de danse "classique ados/adultes", voici la tenue demandĂ©e - un justaucorps Bloch Alexis noir ce justaucorps taille petit, prĂ©fĂ©rez une taille de plus / Pour les tailles enfant jusqu'au 14 ans, cliquez ici. - un collant convertible Sansha - une paire de demi-pointes Wear Moi CĂ©rĂšs light pink Ce pack est livrĂ© dans un sac Dansea offert. Pour toute prĂ©cision concernant le choix des tailles n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter 04 92 28 14 18 appel non surtaxĂ© ou par mail info PrixÀ partir de 52,08 € Prix de base 55,83 € -3,75 € Nouveau Pack 3 Short Temps Danse Visu Le short Temps Danse que tout les danseurs cherchent ! 92 % viscose et 8 % Ă©lasthanne laver Ă  30°C avec des couleurs similaires, ne pas sĂ©cher au sĂšche-linge Ce short court est particuliĂšrement confortable et rĂ©sistant, il est Ă  la fois doux et lĂ©ger. Quelle que soit votre discipline, il est in-dis-pen-sa-ble !!! 2 Demi-pointes Wear Moi Junon Demi-pointes Wear Moi en toile stretch, semelle entiĂšre en cuir et sans cordon de serrage, doublure intĂ©rieure douce. Les Ă©lastiques croisĂ©s sont dĂ©jĂ  cousus. Largeur M, du 23 au 43 Coloris light pink rose clair ou dark pink rose chair Vous hĂ©sitez sur la pointure Ă  choisir ou bien souhaitez une information complĂ©mentaire ? N'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter par mail cliquez ici, par tĂ©lĂ©phone au appel non surtaxĂ© 4 Short Wear Moi Macaron Ce short de danse Wear Moi est un indispensable ! Ceinture en V En microfibre lavage Ă  30°, sĂšche-linge dĂ©conseillĂ© Coloris noir, blanc, bordeaux ou marine Ce short taille petit, nous vous conseillons de prendre une taille plus de plus. 5 BrassiĂšre Wear Moi Ana BrassiĂšre longue Wear Moi qui conviendra parfaitement Ă  vos cours de danse jazz, moderne ou contemporaine ; Ă  porter avec un short, un pantalon, un legging, crĂ©ez votre tenue sobre et colorĂ©e ! En microfibre, doublĂ©e PĂ©dilles Katz Foot Thong Confortables, ces pĂ©dilles Katz protĂ©geront vos pieds avec les coussinets en cuir ; 2 ouvertures, une pour le gros orteil et l'autre pour les doigts de pieds permettent de les passer facilement. En rĂ©sille respirante, nylon, lycra, spandex. 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Sans cordon de serrage, 2 Ă©lastiques croisĂ©s prĂ©-cousus Pointures du 26 au 44,5, largeur moyenne B Coloris rose clair, noir, gris ou chair le coloris habituel pour les cours de danse classique est le rose La marque So Dança taille petit, nous vous conseillons de choisir une Ă  deux pointures de plus. Ces chaussons existent aussi en blanc et dans d'autres largeurs, pour toute information nous contacter. Pour le cours de danse "eveil", voici la tenue demandĂ©e - un justaucorps Wear Moi Emeline pink rose clair - un collant convertible Sansha - une paire de demi-pointes Wear Moi Junon light pink Ce pack est livrĂ© dans un sac Dansea offert. Pour toute prĂ©cision concernant le choix des tailles n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter 04 92 28 14 18 appel non surtaxĂ© ou par mail info cuisinierpicharles une cuisine de chef en tout lieu : danse jazz / claquette - annuaire des associations et fĂ©dĂ©rations dans le Tarn. Les annonces : cuisinier picharles une cuisine de chef
PubliĂ© le 12/07/2010 Ă  1210 Dans le Gers, l'engouement pour la culture et la danse country va au-delĂ  du grand rendez-vous donnĂ© par le festival de Mirande. Toute l'annĂ©e, les clubs du dĂ©partement font partager leur plaisir pour la danse en ligne. La Line dance academy » de Mirande a fait des petits. Forte de 35 clubs sur plusieurs dĂ©partements du Grand Sud, elle regroupe 1 200 adhĂ©rents, soit une centaine d'Ă©lĂšves de plus que l'an dernier. La moitiĂ© des sections sont dans le Gers seize au total, sans compter les indĂ©pendants. Les crĂ©ations sont loin de s'essouffler Ă  Labrihe, un cours de danse en ligne a vu le jour il y a six mois et Simorre aura son club dĂšs septembre prochain. La majoritĂ© de ces passionnĂ©s affirment avoir dĂ©couvert la danse country au Festival de Mirande. Je suis venue en simple visiteur au stade et Ă  cĂŽtĂ© de la dĂ©monstration de line dance il y avait la liste des clubs. J'ai vu qu'on donnait des cours juste Ă  cĂŽtĂ© de chez moi », explique Karine, qui entame sa troisiĂšme annĂ©e de danse Ă  Seissan. Une fois les projecteurs de Mirande Ă©teints, les danseurs s'adonnent Ă  leur passion tout au long de l'annĂ©e. Chaque club affiliĂ© Ă  l'acadĂ©mie organise un bal par an. Histoire d'inviter et de rencontrer les autres line dancers », histoire de pratiquer en public la danse western. AprĂšs seulement six mois d'existence, le club A Labrihe de la country » fait des dĂ©monstrations tous les week-ends dans les villages alentours. ConvivialitĂ© », c'est le mot qui rĂ©sume le mieux cette danse amĂ©ricaine, selon les Ă©lĂšves gersois. Il y a moins de compĂ©tition et de moquerie que dans les danses de salon », confie JoĂ«l Cormery, fondateur du club de Simorre. Au dĂ©part Ă©lĂšve Ă  Mirande puis Ă  Endoufielle, il suit une formation pour devenir animateur professeur bĂ©nĂ©vole Ă  cĂŽtĂ© de son travail. Et puis, on n'est pas obligĂ©s de s'habiller de maniĂšre spĂ©cifique avec santiags et chapeau Stetson. C'est au goĂ»t de chacun », prĂ©cise-t-il. Les cours ont tellement la cote que les Ă©lĂšves peuvent faire jusqu'Ă  40 km en moyenne pour assister Ă  un cours. D'autres participent Ă  plusieurs cours diffĂ©rents. Pauvres en cow-boys, les clubs de line dance du Gers sont essentiellement frĂ©quentĂ©s par des femmes. Peu d'hommes aiment danser et l'avantage de la danse country c'est que l'on n'a pas besoin de partenaire », explique France LiĂ©nard, trĂ©soriĂšre et animatrice Ă  Ordan-Larroque. En revanche, la discipline attire les plus jeunes. DĂ©jĂ  trĂšs populaires auprĂšs des 40-50 ans, les clubs accueillent aussi des enfants de plus en plus jeunes. A Seissan, sur les cinq danseurs masculins, deux adolescents s'essaient Ă  la danse en ligne. Au bout de quelques mois d'entraĂźnement, les rĂ©sultats sont visibles. Cependant, mĂȘme avec autant de pratique, les danseurs prĂ©fĂšrent venir danser incognito » au festival de Mirande. D'autres, comme JoĂ«l Cormery, se prĂ©parent en vue du concours de danse. 6 jours de musique country Festival de country music Ă  Mirande, du mardi 13 au dimanche 18 juillet. 80 concerts sur 6 jours. Grande scĂšne ouverture dans le stade dĂšs 18 heures. Concours de danse honky tonk le 16 tous les jours pour les dĂ©butants et les danseurs au 0892 68 30 32 ou sur
Legroupe Ă  pour objectif de rĂ©unir des passionnĂ©s de danse et des organisateurs d’évĂ©nements, pour partager le plaisir d’ĂȘtre ensemble Ă  travers des

1Qu’est-ce qu’une chorĂ©graphie ? C’est un ensemble de mouvements corporels qui possĂšde un nexus, c’est-Ă -dire une logique de mouvement, propre. Si l’on se rĂ©fĂšre spĂ©cifiquement Ă  la danse, il faut ajouter Un ensemble conçu ou imaginĂ© de certains mouvements dĂ©libĂ©rĂ©s
 » S’il s’agit d’une chorĂ©graphie improvisĂ©e, l’exigence du nexus se maintient, mĂȘme si l’on abandonne partiellement l’idĂ©e de la prĂ©conception et le caractĂšre volontaire des mouvements. Comme dans toute dĂ©finition dans le champ de l’art, celle de la chorĂ©graphie pose immĂ©diatement de multiples problĂšmes il semble pourtant que, dans tous les cas qui se prĂ©sentent notamment dans la danse contemporaine, il n’y ait pas de chorĂ©graphie sans un nexus. Le nexus 2Qu’est-ce, alors, qu’un nexus de mouvements dansĂ©s ? Il n’est dictĂ© ni par sa finalitĂ© ni par son expressivitĂ©. Prenons Ă  la lettre ces mots de Merce Cunningham Si un danseur danse – ce qui n’est pas la mĂȘme chose que d’avoir des thĂ©ories sur la danse ou sur le dĂ©sir de danser ou sur les essais qu’on fait pour danser ou sur les souvenirs laissĂ©s dans le corps par la danse de quelqu’un d’autre –, mais si un danseur danse, tout est dĂ©jĂ  lĂ . Le sens est lĂ , si c’est ce que vous voulez. C’est comme cet appartement oĂč je vis – je regarde tout autour de moi, le matin, et je me demande, qu’est-ce que tout cela signifie ? Cela signifie ça, c’est lĂ  oĂč je vis. Quand je danse, cela signifie ça, c’est ce que je suis en train de faire. Une chose qui est juste cette chose-lĂ  » Cunningham 1952 97. 3Il serait donc vain de dĂ©crire le mouvement dansĂ© en voulant saisir tout son sens. Comme si son nexus pouvait ĂȘtre traduit entiĂšrement sur le plan du langage et de la pensĂ©e exprimĂ©e par des mots. Il nous reste donc deux possibilitĂ©s ou bien ne pas prĂ©tendre tout dire de ce nexus – non parce qu’il renfermerait quelque noyau de sens ineffable, mais parce qu’il se dit autrement que par le langage ; ou bien faire du constat cunninghamien que le sens de la danse est dans l’acte mĂȘme de danser le point de dĂ©part d’une approche de la danse au plus prĂšs des gestes concrets du danseur. Non pas en cherchant Ă  en extraire le sens, mais en Ă©pousant le plus Ă©troitement possible le mouvement du geste corporel. 4Que se passe-t-il dans le corps lorsqu’il se met Ă  danser ? Comment le danseur-chorĂ©graphe construit-il le nexus de ses mouvements dansĂ©s ? 5Dans une interview, Cunningham rĂ©pondait Ă  la question Quelle est la source the origins des formes et des mouvements que vous trouvez pour vos danseurs ? » en expliquant qu’il ne les concevait pas d’avance, mais toujours en expĂ©rimentant les mouvements pratiquement. Et de fait, dans un enregistrement filmĂ© des annĂ©es 70, on le voit dans son studio assis sur une chaise, immobile, semblant se concentrer, puis soudain se lever, faire trois pas, se jeter par terre, les bras et les jambes placĂ©s d’une certaine façon, et soudain s’immobiliser ; se relever, revenir Ă  la chaise ; refaire la mĂȘme sĂ©quence de mouvements, cette fois en plaçant les membres diffĂ©remment. La sĂ©quence se rĂ©pĂšte jusqu’à ce que Cunningham dĂ©veloppe une nouvelle sĂ©quence Ă  partir de la premiĂšre dont les mouvements sont fixĂ©s. Comme il dit Ma chorĂ©graphie fait partie d’un processus de travail a working process. Ça ne se fait pas toujours nĂ©cessairement avec la compagnie. Ça peut ĂȘtre moi, tout seul. Mais c’est un processus de travail. Je commence, dans le studio, en essayant quelque chose. Si ça ne marche pas pour une raison quelconque, ou si ça n’est, pour moi, physiquement pas possible de le faire, j’essaie autre chose [
]. Comme vous voyez, je m’intĂ©resse Ă  l’expĂ©rimentation avec des mouvements » Cunningham 1951 55. 6Qu’est-ce qu’expĂ©rimenter, essayer » ? C’est arriver Ă  un point de coordinations physiques » tel que l’ Ă©nergie » passe naturellement » Cunningham 1952. Il s’agit de flux de mouvements plutĂŽt que de formes ou de figures comme dans le ballet. En essayant une sĂ©quence de mouvements et en vĂ©rifiant que l’énergie passe, le danseur se trouve devant de multiples possibilitĂ©s d’autres mouvements. Il essaie Ă  nouveau, et il choisit, et ainsi de suite, crĂ©ant un flux d’énergie. Les formes se composent au fur et Ă  mesure, et pĂšsent sans doute sur le choix des sĂ©quences ; mais elles ne sont pas dĂ©terminantes, au contraire, elles dĂ©pendent du destin que le danseur veut donner Ă  l’énergie, crĂ©ant des foyers intensifs ou attĂ©nuant son Ă©lan, accĂ©lĂ©rant la vitesse, modulant la force du mouvement. Chez Cunningham en tout cas, la crĂ©ation de formes obĂ©it Ă  la logique de l’énergie loin de constituer des fins en soi construire de belles figures », les formes sont des sortes d’ embrayeurs » du flux de mouvements. 7Il ne faut cependant pas croire que les chorĂ©graphies de Cunningham supposent toutes un continuum de mouvement qui rĂ©sulterait d’expĂ©rimentations successives J’ai fait des danses qui utilisent diffĂ©rentes continuitĂ©s de composition. Par exemple, actuellement je fais rarement une danse oĂč je commence au dĂ©but et je continue toujours, jusqu’à la fin. Il est plus probable que je fasse une sĂ©rie de choses, des sĂ©quences courtes, des passages longs, oĂč je m’implique tout seul, ou peut-ĂȘtre avec un autre ou d’autres danseurs, parfois avec toute la compagnie. Alors, employant le hasard ou d’autres mĂ©thodes, je prends une dĂ©cision sur l’ordre [des sĂ©quences]. Je ne peux donc pas avoir une idĂ©e particuliĂšre qui commencerait ici et qui se prolongerait lĂ , que quelqu’un pourrait apprĂ©hender de cette façon-lĂ . Pourtant, aprĂšs qu’on danse une piĂšce pendant un temps, mĂȘme si elle a pu paraĂźtre Ă©trange au dĂ©but, elle finit par porter en elle sa propre continuitĂ©. C’est comme si on entrait dans une maison Ă©trange et qu’on devait suivre des trajets non connus. AprĂšs un certain temps, les trajets ne sont plus Ă©tranges » Cunningham 1951 55-56. 8Cunningham construit ses chorĂ©graphies comme des patchworks, avec des bouts de mouvements venus de sources diverses et hĂ©tĂ©rogĂšnes. Comment tout cela acquiert-il un nexus ? 9C’est un vieux problĂšme que les ready-made de Duchamp soulevaient dĂ©jĂ  – et on connaĂźt l’influence de Duchamp sur Cunningham Banes & Carroll 1994 comment un objet insolite, non artistique, devient-il, au bout d’un certain temps d’ habituation », l’équivalent d’un objet d’art ? Ou encore comment une inscription sur un objet un peigne, par exemple, avec lequel elle n’a aucun rapport, peut-elle Ă  la longue ĂȘtre perçue comme en faisant partie ? Les sĂ©ries 10Lorsqu’il s’agit du corps, et en particulier de la danse, le fait est encore plus surprenant. Des sĂ©ries diffĂ©rentes ou divergentes de gestes accomplis par le mĂȘme corps dans un temps unique finissent par s’intĂ©grer » ; de mĂȘme pour des sĂ©ries de mouvements et de notes musicales ou mĂȘme du bruit ; ou encore pour tout objet Ă©tranger aux gestes, introduit par hasard au milieu d’une sĂ©quence dansĂ©e aprĂšs un certain temps, on obtient toujours une continuitĂ© de sĂ©ries hĂ©tĂ©rogĂšnes. C’est ce qui arrive dans beaucoup de chorĂ©graphies contemporaines dans le théùtre-danse, par exemple sĂ©rie de mouvements corporels et sĂ©rie de paroles ; sĂ©rie d’espaces ou d’objets sans rapport avec les sĂ©ries de gestes ; ou dans les danses rituelles ou thĂ©rapeutiques des sociĂ©tĂ©s exotiques. 11Faut-il croire que le corps a un tel pouvoir intĂ©grateur, ou assimilateur, qu’il transforme tout ce qui l’approche dans l’espace et dans le temps en un tout homogĂšne et unifiĂ©, c’est-Ă -dire organique ? Autrement dit, le nexus de la danse tiendrait au nexus du corps comme organisme, ou comme structure fabrica, comme on disait au xvie siĂšcle. 12Que signifie ici intĂ©grer » ? Non pas que les sĂ©ries, divergentes au dĂ©part, cessent de l’ĂȘtre pour converger vers une mĂȘme fin ; car les paroles du danseur qui n’ont aucun lien avec les mouvements qu’il exĂ©cute conservent leur sens et leur Ă©trangetĂ© propres. Les sĂ©ries continuent de diverger. 13La convergence ne se produit donc pas ; au contraire, et paradoxalement, la divergence des sĂ©ries va en s’accentuant ou, plutĂŽt, elles gagnent une autonomie et une intensitĂ© accrues. Le moment oĂč surgit ce que Duchamp appelait l’ habituation », et que Cunningham nommait points structuraux » points de rencontre d’une sĂ©rie de sons qui diverge d’une sĂ©rie de gestes dansĂ©s, c’est l’instant oĂč une sĂ©rie accroche l’autre. Accrocher » veut dire se combiner, s’agencer. Loin de former une totalitĂ© organique plus vaste la chorĂ©graphie Ă©tant la totalitĂ© de toutes les totalitĂ©s, les sĂ©ries, d’abord entiĂšrement indĂ©pendantes et indiffĂ©rentes l’une Ă  l’autre, entrent en contact et se connectent en certains points singuliers. Ne convergeant pas pour autant, elles se croisent. Et, Ă  partir de ce moment et de ces points de contact, elles diffĂšrent encore plus. Comme dirait Deleuze, qui a longuement Ă©tudiĂ© la divergence des sĂ©ries Deleuze 1969 et 1996, elles vont en se diffĂ©renciant ». 14Les points de contact ou de croisement constituent des foyers d’intensification des sĂ©ries. Intensification interne des Ă©carts tensions entre deux gestes qui se succĂšdent ; intensification des divergences entre la sĂ©rie des gestes et l’autre des notes musicales, des paroles, des objets, des gestes non dansĂ©s. 15Du contact naĂźt la connexion, l’agencement. Si on a l’impression que dĂ©sormais les deux sĂ©ries forment un tout, c’est parce qu’elles entrent dans une mĂȘme continuitĂ© de fond que compose le rythme mĂȘme de la divergence qui les sĂ©pare ; et qui s’est intensifiĂ©e, autonomisant davantage chaque sĂ©rie. 16Supposons un solo le danseur exĂ©cute une sĂ©rie de gestes ; soudain il se met Ă  parler d’une histoire qui n’a apparemment rien Ă  voir avec ses mouvements on pourrait prendre comme exemple la piĂšce de Steve Paxton, Ash, 1999. Le regard du spectateur vacille, sa comprĂ©hension des gestes et des paroles s’effondre. Puis, Ă  partir d’un certain moment, tout se remet en place ça fonctionne ». Qu’est-ce qui fonctionne ? Le mouvement des gestes et des paroles qui ne rĂ©sulte pas de l’agencement des uns et des autres dans une double chaĂźne qui s’enroulerait sur elle-mĂȘme, les mots ou les phrases ne se connectant pas un Ă  un avec les mouvements ou les sĂ©quences de mouvements. L’agencement s’est opĂ©rĂ© Ă  tel point de contact qui a un effet de rĂ©sonance sur les deux sĂ©ries, effet qui appartient dĂ©sormais aux mouvements mĂȘmes des sĂ©ries. On dit les mots sont entrĂ©s dans la danse ». Ainsi se forme la continuitĂ© de fond qui assure la connexion paradoxale des sĂ©ries divergentes. 17Car il est vrai que nous continuons de voir et d’entendre les gestes et les paroles dans des sĂ©ries sĂ©parĂ©es, en constatant leur divergence de plus en plus nette. Mais cette diffĂ©rence s’accentue toujours davantage parce que le rythme du mouvement dansĂ© se rapporte au rythme du flux de paroles comme ce qui fait ressortir la singularitĂ© de l’autre sĂ©rie. D’oĂč une continuitĂ© des Ă©carts ou des diffĂ©rences entre les sĂ©ries. Le rythme assure les Ă©carts dans la continuitĂ©, permettant le mouvement de diffĂ©renciation sans rupture, modulant le temps, la vitesse, la distance interne aux intervalles, sans dĂ©truire la ligne de flux de l’énergie. 18VoilĂ  qui fait le nexus d’un ensemble de mouvements hĂ©tĂ©rogĂšnes. On pourrait dĂ©crire de façon identique la chorĂ©graphie de certains rituels thĂ©rapeutiques, comme ceux dĂ©crits par Victor Turner chez les Ndembu d’Afrique sĂ©ries divergentes qui se croisent au point de contact du sacrifice. 19Le nexus chorĂ©graphique implique une continuitĂ© de fond de la circulation de l’énergie, mĂȘme si, en surface, des sĂ©ries se heurtent, ou se sĂ©parent, ou se brisent. En fait, une chorĂ©graphie comporte de multiples strates de temps et d’espace. La continuitĂ© de fond, en tant que strate d’agencement de toutes les strates, garantit le nexus, la logique propre de la composition de tous les mouvements. La quasi-articulationdu corps 20Parce que, comme dit Cunningham, une danse est une chose qui est juste cette chose-lĂ  », quelque chose du nexus de l’Ɠuvre nous Ă©chappe encore ; quelque chose qui Ă©chappe au langage parce que la danse n’est pas un langage. 21Francis Sparshott 1995 253 donne dix-huit raisons pour refuser Ă  la danse le 22statut d’un langage. Il suffit d’en Ă©voquer une, dĂ©cisive il est impossible de dĂ©couper, dans les mouvements du corps, des unitĂ©s discrĂštes comparables aux phonĂšmes de la langue naturelle. Quelle que soit la façon dont on dĂ©coupera la masse des mouvements corporels par plans, par volumes, par traits-signes – comme dans la notation Laban 1, on se heurtera toujours Ă  un fait irrĂ©ductible le glissement ou le chevauchement des unitĂ©s dĂ©coupĂ©es les unes sur les autres empĂȘche qu’on trace une frontiĂšre nette entre deux mouvements corporels qui s’articulent ». 23Ce chevauchement, qui tient essentiellement Ă  ce que les articulations du squelette engagent des muscles et des tendons dont le mouvement engage, Ă  son tour, d’autres os que ceux censĂ©s se mouvoir, rend impossible cette premiĂšre articulation » nĂ©cessaire Ă  la formation du langage. Il n’y a pas de gestĂšmes » comparables aux phonĂšmes. D’oĂč l’inexistence d’une double articulation » d’un langage du corps, Ă  la maniĂšre de celle du langage parlĂ©. 24Une autre raison me semble importante la fonction d’expression des mouvements du corps est beaucoup plus riche que celle du langage articulĂ© qui dĂ©pend, en grande partie, de la fonction de communication du sens verbal. C’est que le sens, dans l’expressivitĂ© corporelle, ne dĂ©rive pas d’abord de l’articulation des systĂšmes anatomiques du corps propre. Son surgissement Ă  la surface du corps ne dĂ©pend pas exclusivement du mouvement mĂ©canique des membres et du torse. Tout un autre ensemble de mouvements d’autres types contribue Ă  l’expression du sens par exemple, ceux qui font la qualitĂ© de prĂ©sence » de tel danseur, ou la fluiditĂ© » de son Ă©nergie, etc. C’est que le corps du danseur n’est pas que le corps physique de la mĂ©decine ou que le corps propre de la phĂ©nomĂ©nologie. 25Il peut se remplir de sens ou devenir exsangue, absent, vide comme les corps des psychotiques, du moins partiellement. Mais, mĂȘme en ce dernier cas, il ne cesse pas totalement d’ĂȘtre expressif. De toute façon, qu’on le veuille ou non, tout mouvement du corps est de lui-mĂȘme expressif », affirme Cunningham. 26Il convient de distinguer, ici, entre les mouvements du corps dans ses fonctions habituelles, individuelles et sociales – comme le fait de marcher ou d’accomplir une tĂąche avec des outils –, et les mouvements dansĂ©s. Car, si l’on refuse aisĂ©ment aux mouvements fonctionnels le terme de langage », on hĂ©site Ă  ne pas l’appliquer Ă  la danse oĂč, moins que dans d’autres arts, il prendrait une signification mĂ©taphorique. Le corps parlerait vraiment » dans la danse. 27Cela tiendrait au fait que l’expressivitĂ© corporelle y serait Ă©levĂ©e Ă  un dernier degrĂ©, si bien que le corps du danseur se trouverait parfois saturĂ© » de sens. Bref, si le corps est de toute façon expressif, il le serait beaucoup plus quand il danse. 28Cunningham se rĂ©fĂ©rait au mouvement naturel, spontanĂ© », autant qu’au mouvement dansĂ©. Cependant, la diffĂ©rence entre les deux est de nature, plus que de degrĂ© dans l’expressivitĂ©. Si les danseurs arrivent Ă  saturer leur corps de sens, alors que les mouvements fonctionnels ou utilitaires n’expriment que des significations prĂ©cises, pauvres ou isolĂ©es, cela viendrait de ce que la danse dit un monde » ; et le geste de nettoyer une vitre, s’il n’est pas dansĂ©, ne dit qu’une fonction. 29Si le sens vient au corps mais pas grĂące Ă  une double articulation de ses mouvements, comment le danseur parvient-il, comme dans certains cas, Ă  saturer son corps de sens ? 30ConsidĂ©rons d’abord le corps trivial » habituel expression prĂ©fĂ©rable Ă  celle de corps naturel », entitĂ© fictive. Dans ce corps, l’empiĂštement des mouvements ne conduit pas Ă  leur confusion ; au contraire, l’éducation du corps des enfants comporte des phases de plus en plus complexes de contrĂŽle moteur, visant l’adaptation des mouvements Ă  la vie sociale la confusion dans le chevauchement aboutirait Ă  l’impuissance motrice dans une sorte d’amalgame de sens exprimĂ©s dans une soupe gĂ©nĂ©rale expressive – cas, parfois, de l’autisme, de certains corps psychotiques, des enfants-loups. 31Le corps ordinaire exprime un sens, bien que ce ne soit pas au moyen d’un langage. Car, si sa constitution anatomique ne permet pas la formation d’un langage avec une double articulation d’unitĂ©s discrĂštes, le corps n’en est pas moins articulĂ©. Ou plutĂŽt, comme il n’arrive pas Ă  ĂȘtre tout Ă  fait articulĂ©, on dira que ses mouvements relĂšvent d’une quasi-articulation. 32C’est cette quasi-articulation qui assure sa mobilitĂ©, son opĂ©rativitĂ©, son intĂ©gration dans l’espace, l’empĂȘchant de tomber dans l’immobilitĂ© amorphe ou dans l’inexpressivitĂ© du pur objet. 33Comment fonctionne la quasi-articulation du corps ? 34D’abord, ce qui s’articule dans le corps, ce ne sont donc pas des unitĂ©s de mouvement, mais des zones entiĂšres de l’espace. Or, ces zones n’ont pas de frontiĂšres prĂ©cises, empiĂ©tant les unes sur les autres ou s’emboĂźtant les unes dans les autres. La zone gauche du corps empiĂšte sur l’avant et sur l’arriĂšre. L’espace d’un mouvement de la main s’emboĂźte dans l’espace des mouvements possibles du bras, lequel est recouvert Ă  son tour par l’espace des mouvements de l’avant-bras. Ces zones ne s’articulent pas vraiment puisque, Ă  partir d’un certain point, le mouvement d’articulation d’une zone entraĂźne avec lui une partie d’une autre zone. C’est une quasi-articulation du corps. 35Ensuite, on voit que les mouvements dĂ©pendent des limitations anatomiques constitutives du corps. Il y a des mouvements que l’homme ne peut pas faire, comme tourner la tĂȘte de 360 degrĂ©s. Ces limitations imposent un cadre quasi syntactique », dĂ©terminant un certain type de gestes et de sĂ©quences, tout en empĂȘchant d’autres, mais toujours selon des rĂšgles qui comportent une large marge d’indĂ©termination. N’importe quel ensemble de gestes formĂ©s, n’importe quel syntagme » gestuel flotte dans une zone imprĂ©cise, sans contours nets, qui accueille de multiples autres sĂ©quences possibles. Faire un pas en avant » obĂ©it Ă  une rĂšgle syntactique qui dispose le corps et ses membres apparemment d’une seule façon ; Ă  y regarder de plus prĂšs, on dĂ©couvre d’infinies façons de placer les parties du corps afin de faire un pas en avant – mais toujours Ă  l’intĂ©rieur d’un cadre limitatif dont l’une des contraintes est d’avancer une jambe. 36Il s’agit donc d’une zone de mouvements corporels, Ă  la fois prĂ©cise et aux contours indĂ©finis, qui correspond Ă  une signification gĂ©nĂ©rale du geste, oĂč ce dernier se forme suivant une rĂšgle quasi syntactique » et non syntactique » parce qu’il y a chevauchement de zones, effacement de frontiĂšres de mouvements et de sens. On parlera d’une rĂšgle quasi syntactique » de formation du geste. Ceux-ci Ă©tant toujours singuliers, mais s’inscrivant dans une marge d’indĂ©termination, une zone de sens gĂ©nĂ©ral verbal, chaque syntagme » gestuel comporte simultanĂ©ment un sens unique et un sens commun Ă  d’autres gestes c’est un quasi-syntagme. 37Le sens du geste n’est pas Ă©quivoque, au contraire, il est mĂȘme entiĂšrement univoque et singulier. Sa singularitĂ© vient de ce qu’il occupe dans l’espace une position unique, microlocale, de par le fait qu’elle rĂ©sulte prĂ©cisĂ©ment des chevauchements de zones gĂ©nĂ©rales » ainsi dĂ©signĂ©es par le langage. L’unicitĂ© du geste Ă©pouserait alors son sens le geste deviendrait le sens incarnĂ© – c’est ce que va rĂ©ussir la danse. La surarticulation 38On constate que les mouvements du corps ordinaire s’inscrivent Ă  l’intĂ©rieur d’une large bande comprise entre une tendance vers le signe pur l’ articulation » des gestes, et une tendance vers l’incarnation du sens dans le geste singulier, irrĂ©ductible Ă  un code. Dans les deux cas, le chevauchement persiste entre signe et sens, entre signifiant » et signifiĂ© » pour codifiĂ© que soit tel geste pointer de l’index, la rĂ©vĂ©rence dans le ballet classique, le mudra dans la danse indienne, il ne se dĂ©tachera jamais complĂštement du reste du corps. Il dira donc ce que le code lui a assignĂ© comme sens, mais aussi ce que son attachement au corps implique comme sens incorporĂ© » la main reste une main avec toutes ses virtualitĂ©s de mouvement, au-delĂ  du fait qu’elle fait fonction de signe ; et de mĂȘme pour le torse, dans la rĂ©vĂ©rence. D’autre part, le geste singulier qui incarne le sens ne cesse jamais d’ĂȘtre une unitĂ© quasi sĂ©parable, un quasi-signe, dans la mesure oĂč il appartient Ă  un corps quasi articulĂ©. 39Bref, c’est Ă  partir de ces deux tendances ou possibilitĂ©s de la quasi-articulation du corps ordinaire que l’on pourra le tirer soit du cĂŽtĂ© de la fonctionnalitĂ©, soit du cĂŽtĂ© de l’incarnation du sens dans le mouvement immanent de la danse. 40Enfin, si l’on considĂšre le geste dansĂ©, cette quasi-articulation des zones du corps et l’empiĂštement de mouvements qu’elle implique conduisent Ă  une sorte de surfragmentation des gestes. Cela fait qu’un mouvement quelconque du bras, par exemple, se dĂ©compose dans une infinitĂ© de mouvements microscopiques seul l’arrĂȘt sur image donne un plan statique d’un geste un et indivisible. A une Ă©chelle minime, chaque partie du bras, de la peau, de la chair constitue une unitĂ© instable, en mouvement, qui se compose d’autres unitĂ©s encore plus petites. Comment le mouvement de la danse rĂ©ussit-il cette surfragmentation Ă  partir de la quasi-articulation du geste ordinaire ? 41Dans la vie commune, soumise Ă  de multiples systĂšmes de codification des gestes, la tendance Ă  rabattre la quasi-articulation sur le signe verbal prĂ©vaut sur la deuxiĂšme tendance, qui va dans le sens opposĂ©. Les gestes deviennent tout Ă  fait transparents, traduisibles dans des significations gĂ©nĂ©rales. Le corps exprime alors le langage articulĂ©, ses mouvements finalisĂ©s parlent la langue claire des fonctions sociales. Le langage » du corps ne diffĂšre guĂšre de ce qu’en dit le discours des impĂ©ratifs de tout genre qui moulent ses mouvements. 42La tendance Ă  la singularitĂ© des gestes est absorbĂ©e par cette discipline du corps. Le non-verbal, qui correspond ici au microscopique et Ă  la singularitĂ©, est rĂ©duit, appauvri, voire effacĂ© au bĂ©nĂ©fice des gestes fonctionnels macroscopiques et gĂ©nĂ©raux. Par exemple, l’expressivitĂ© corporelle d’un professeur est happĂ©e par les gestes larges qui accompagnent ses messages verbaux – parce que toute sa fonction d’enseignant est codĂ©e au moyen du langage. 43Mieux sous l’effacement de la tendance Ă  la singularitĂ© de la quasi-articulation du corps perce parfois ce qui le sous-tend, le fantasme du corps informe, du monstre, du corps fou, sauvage et violent ; le fantasme du viscĂ©ral, du corps sale ou du corps mortifĂšre Ă©pidĂ©mique. Ces fantasmes constituent l’arriĂšre-fond innommable qu’il faut contrĂŽler ou Ă©liminer si l’on tient Ă  avoir des corps fonctionnels. 44Comment la danse transforme-t-elle le corps ordinaire ? Tire-t-elle sa quasi-articulation du cĂŽtĂ© du signe et du langage verbal, ou du cĂŽtĂ© du corps singulier, incodable, non sĂ©miotisable ? 45En fait, la danse Ă©chappe Ă  cette pseudo-antinomie. Car, d’abord, elle met en mouvement. Cependant, cette mise en mouvement du corps ne part pas de zĂ©ro, d’une immobilitĂ© ou d’un repos absolus. La danse met le corps en mouvement parce que le corps est dĂ©jĂ  en mouvement mouvement des organes, mouvement tensionnel qui le tient en vie, mouvement du cerveau et des pensĂ©es, mouvement dans l’équilibre de la position debout, qui fait la small dance de Steve Paxton. D’une façon gĂ©nĂ©rale, il n’y a pas une seule posi-tion du corps qui soit statique. Le corps bouge toujours imperceptiblement parce qu’il est toujours en Ă©quilibre tensionnel. 46Cela signifie, par exemple, que debout » ne dĂ©signe pas une position arrĂȘtĂ©e dans l’espace, mais implique une infinitĂ© de positions millimĂ©triques, invisibles Ă  l’Ɠil nu, qui tournent autour d’une sorte d’axe ou de position jamais rĂ©alisĂ©e. 47C’est le chevauchement des mouvements et la quasi-articulation du corps qui expliquent cette multiplication du geste. Car l’équilibre producteur de mouvement Ă©quilibre mĂ©tastable s’appuie sur le chevauchement, crĂ©ateur de tension et d’instabilitĂ©s microscopiques. 48Or, l’automultiplication du geste – le fait qu’un geste s’avĂšre, Ă  Ă©chelle microscopique, ĂȘtre constituĂ© d’une multiplicitĂ© de gestes – implique sa surfragmentation, comme il est Ă©vident. Le mouvement incessant d’un geste autour d’un axe virtuel non seulement crĂ©e une infinitĂ© d’autres gestes, mais un continuum de microgestes tel qu’une partie minime d’un geste se compose avec une autre d’un autre geste – par chevauchement ou glissement des mouvements les uns sur les autres –, si bien que tous les microgestes qui forment le geste divisent ce dernier en mille micro-unitĂ©s
 49Bref, non seulement le chevauchement suppose que chaque geste macroscopique entraĂźne avec lui des fragments d’autres gestes qui contiennent d’autres fragments d’autres gestes encore, mais le type d’équilibre propre du geste dansĂ© fragmente le mouvement dans de multiples sĂ©quences microscopiques. Par exemple, j’ouvre la bouche en dansant dans cette sĂ©quence de mouvements se trouvent concentrĂ©s de multiples fragments d’autres sĂ©quences non encore dĂ©terminĂ©es ouvrir la bouche pour crier, manger, parler, chanter, etc. ; mais cette sĂ©quence elle-mĂȘme se tient en mouvement incessant, de par son Ă©quilibre tensionnel ou mĂ©tastable, se fragmentant et se divisant, amplifiant sa quasi-articulation. 50Autrement dit, la surfragmentation Ă©quivaut Ă  une surarticulation. La quasi-articulation, qui, dans la vie ordinaire du corps, est tirĂ©e du cĂŽtĂ© du signe et de l’articulation du langage verbal – en fait mutilant, tronquant le mouvement mĂȘme de quasi-articulation qui fait toute la plasticitĂ© du corps –, gagne dans le mouvement dansĂ© une ampleur qui la surarticule, au-delĂ  de ce que le systĂšme des articulations » du squelette et des muscles dĂ©termine comme leurs simples possibilitĂ©s, sur le plan des macromouvements. 51Or, dans ce mouvement de surfragmentation gestuelle ostensif, dans la technique Cunningham, ou dans les mouvements du butĂŽ, la tendance va vers l’abolition du geste comme signe il tend Ă  incarner le sens. C’est le mouvement du sens que l’on voit maintenant dans le corps du danseur. Son geste est unique et saturĂ© de sens. Il ne rĂ©sulte pas de l’application d’une rĂšgle syntactique quasi-articulant des zones gestuelles qui indiquent des zones de sens, mais de l’émergence mĂȘme du sens. Le mouvement de ces micro-unitĂ©s dit immĂ©diatement le sens, comme s’il obĂ©issait Ă  une grammaire sĂ©mantique propre, non verbale. 52Le mouvement dansĂ© conduit la quasi-articulation des zones larges de mouvement et de sens Ă  la construction de sĂ©quences surarticulĂ©es immĂ©diatement sensĂ©es. Le corps dansĂ© devient un systĂšme oĂč la quasi-articulation syntactique se rĂ©sout en une grammaire sĂ©mantique. Cette grammaire a comme lexique des micro-unitĂ©s gestuelles indĂ©finies, et comme syntaxe des trajets d’énergie Deleuze dirait des cartes d’intensitĂ©s qui parcourent le corps du danseur. L’immanence du mouvement 53On comprend que Cunningham considĂšre tout mouvement du corps de lui-mĂȘme expressif. On comprend qu’il ait voulu dĂ©multiplier les mouvements jusqu’aux limites des possibilitĂ©s physiques du corps la surfragmentation des gestes ouvre des canaux au passage de l’énergie et facilite son Ă©coulement. On comprend donc qu’il ait pu Ă©crire ceci La danse n’est pas Ă©motion, passion pour une femme, colĂšre contre un homme. Je crois qu’elle est plus originaire primal que cela. Dans son essence, dans la nuditĂ© de son Ă©nergie, c’est une source d’oĂč la passion ou la colĂšre peut naĂźtre sous telle forme particuliĂšre, la source d’énergie d’oĂč peut ĂȘtre canalisĂ©e l’énergie qui passe dans les divers comportements Ă©motionnels. C’est l’exposition Ă©clatante de cette Ă©nergie, c’est-Ă -dire d’énergie Ă©levĂ©e Ă  une intensitĂ© suffisante pour faire fondre l’acier chez quelques danseurs, qui procure la grande excitation. Ce n’est pas le sentiment de quelque chose, c’est un coup de fouet sur l’esprit et le corps qui les engage dans une action si intense que, pendant le court moment concernĂ©, l’esprit et le corps ne font qu’un » Cunningham 1952 56. 54Ce point de fusion » marque le mouvement de l’immanence. La danse construit le plan de mouvement oĂč l’esprit et le corps ne font qu’un » parce que le mouvement du sens Ă©pouse le sens mĂȘme du mouvement danser c’est non pas signifier », symboliser » ou indiquer » des significations ou des choses, mais tracer le mouvement grĂące auquel tous ces sens prennent naissance. Dans le mouvement dansĂ©, le sens devient action. 55Mais comme le sens peut ĂȘtre dit de diffĂ©rentes façons, par la parole ou par l’image, par la narrative ou par le geste pur, la danse a recours Ă  ces multiples moyens, les intĂ©grant et les transformant en mouvement. C’est un autre aspect de l’immanence. 56On comprend maintenant que Cunningham affirme que le sens de la danse est dans l’action mĂȘme de danser et pas ailleurs, pas dans les thĂ©ories et les idĂ©es ou les sentiments. C’est que l’immanence rĂ©alise le sens dans le mouvement des corps. VoilĂ  qui donne le nexus Ă  la chorĂ©graphie non pas la cohĂ©rence des mouvements selon un code, mais la construction d’un plan qui permette aux mouvements dansĂ©s d’atteindre ce point de fusion dont parle Cunningham. Alors, rien du sens n’échappe plus au langage, parce que le langage, le mouvement de son sens entrent dans le mouvement du sens de la danse. On ne pourra donc plus affirmer que ce qui fait le nexus de l’Ɠuvre est ineffable, parce qu’il est lĂ , rĂ©alisĂ© dans l’immanence du sens Ă  la danse des corps. 57De mĂȘme, puisqu’on est parti des sĂ©ries divergentes de Cunningham, on dira que c’est aux points de contact des sĂ©ries points structuraux », selon l’expression de Cunningham, par exemple d’une sĂ©rie musicale avec une sĂ©rie de mouvements dansĂ©s, que commence le tracĂ© du plan d’immanence. A ces points d’intensification de l’énergie commence l’osmose de mouvement telle que les espaces musicaux deviennent des espaces corporels, des quarts de ton, des quarts de geste. Les notes deviennent des gestes et les gestes, des notes. Comment ? Dans le plan d’immanence oĂč les mouvements du corps atteignent Ă  l’intensitĂ©, oĂč geste et note ne font qu’un. La fusion » ou osmose, grĂące Ă  l’extrĂȘme intensification de l’énergie, fait fondre une forme » dans l’autre. Bref, le nexus des sĂ©ries divergentes est créé par l’immanence du corps Ă  la musique. Les notes sont des actions du corps, des vibrations des mouvements corporels. 58Comment le danseur construit-il son plan d’immanence ? Disons qu’il transforme la quasi-articulation en surarticulation du corps. La danse traduit la masse du sens incorporĂ© embodied et inarticulĂ© embedded dans des trajets intensifs, tout en dissolvant dans le mouvement ce qui apparaĂźt comme pure illustration kinĂ©sique du verbal. Elle change les paroles et les gestes articulĂ©s par le langage en sens agi par le mouvement. Alors, le quasi-articulĂ© du geste ordinaire devient sens se produisant et s’exprimant dans le mouvement. 59Il est aisĂ© de comprendre comment la surarticulation a prise sur la quasi-articulation afin de la traduire en micro-articulations agies par le passage de l’énergie. Comment, par exemple, on peut traduire un geste commun tel que celui de tourner Ă  gauche » dans une sĂ©quence continue de microgestes formant un mouvement qui ne montre plus le virage Ă  gauche d’un corps, mais n’en restitue que mieux, dans l’intensitĂ© propre de son Ă©nergie, la vĂ©ritĂ© du tourner Ă  gauche » macroscopique d’oĂč l’on Ă©tait parti. 60C’est une question de traduction ou plutĂŽt de transduction de mots, de formes, d’images et de pensĂ©es en mouvement. C’est ce que rĂ©ussit la danse. L’immanence qu’elle crĂ©e se fonde sur ce mĂȘme empiĂštement des mouvements les uns sur les autres qui fait qu’il n’y a jamais de signe corporel complĂštement sĂ©parĂ© du corps, jamais de sens verbal paroles qui ne s’origine dans des vibrations de la voix, que le lexique des mouvements corporels quel qu’en soit le code ne se dĂ©tache pas de la grammaire la quasi-articulation intensive. S’il est facile de faire entrer dans le mĂȘme plan de mouvement immanent le signe et le sens, c’est que la danse, en transformant la quasi-articulation en surarticulation du corps, crĂ©e les conditions pour que s’opĂšrent toutes sortes de transductions de toutes sortes d’élĂ©ments en mouvement, grĂące Ă  la modulation des intensitĂ©s qui traversent le plan. Le Contact-Improvisation 61Qu’est-ce que le plan d’immanence de la danse ? C’est un plan de mouvement. Mais pas de n’importe quel mouvement. La marche compose aussi un plan de mouvement oĂč certains mouvements d’organes coexistent et se combinent de maniĂšre spĂ©cifique, selon une logique propre. On peut mĂȘme y faire participer d’autres mouvements non habituels marcher en tournant la tĂȘte Ă  gauche et Ă  droite, par exemple. Tout cela, cependant, ne forme pas un plan d’immanence. 62Pour construire un tel plan en dansant, au moins deux conditions sont requises que la pensĂ©e et le corps ne fassent qu’un dans le mouvement la fusion » dont parle Cunningham ; que le mouvement du corps soit infini, ce qui implique qu’il puisse s’agencer avec d’autres corps dansants. 63Nous n’examinerons ici qu’un aspect de cette derniĂšre condition. 64Pour qu’il y ait fusion » ou saturation » du corps par le sens, il faut qu’une osmose complĂšte se produise entre la conscience et le corps. Cette osmose n’existe dans la conscience vigile ordinaire que par Ă -coups, Ă  l’occasion d’une douleur ou d’un effort musculaire intenses. Normalement nous n’avons qu’une conscience extĂ©rieure de notre corps vu comme corps-objet. Pourtant, mĂȘme cette extĂ©rioritĂ© n’est pas totale dans le rĂ©gime ordinaire de la conscience du monde, nous formons toujours une sorte de conscience implicite de notre corps comme d’un objet particulier comme dit Leibniz, il nous appartient, nous l’ avons » ; ou bien, c’est un corps de chair, sensible, comme dit Husserl. 65Steve Paxton, le chorĂ©graphe et danseur amĂ©ricain, Ă©crit La conscience peut voyager Ă  l’intĂ©rieur du corps. C’est un fait analogue Ă  celui de diriger le regard, dans le monde extĂ©rieur. Il y a aussi une conscience analogue Ă  la vision pĂ©riphĂ©rique, qui est la conscience du corps tout entier, en maintenant les yeux ouverts » Paxton 1993 62. 66Apparemment, Steve Paxton rabat le rapport conscience-intĂ©rieur du corps sur le rapport conscience-monde exĂ©rieur, comparant la conscience du corps Ă  la vision. Sa pensĂ©e, sur ce point, semble hĂ©siter car, ailleurs, il affirme que le danseur doit avoir une conscience inconsciente » afin de laisser le plus libres et spontanĂ©s possible les mouvements corporels, ce qu’une conscience uniquement consciente » et sĂ©parĂ©e ne saurait faire. 67Si la conscience peut voyager Ă  l’intĂ©rieur du corps, c’est dans le but de construire une carte de cet espace interne. Non pas comme un miroir qui reflĂšte un paysage, mais comme une topographie des trajets et des lieux de l’énergie. Seule cette carte permet au danseur d’orienter ses mouvements sans avoir Ă  les surveiller de l’extĂ©rieur comme dans l’apprentissage du ballet devant la glace, comme s’ils s’orientaient d’eux-mĂȘmes. 68Ainsi le danseur a besoin d’avoir plus qu’une conscience extĂ©rieure de son corps ; il en a une conscience de l’intĂ©rieur ». Qu’est-ce que cette modalitĂ© de conscience ? 69Dans l’article citĂ©, Paxton dĂ©crit la façon dont il a dĂ©couvert et Ă©laborĂ© la technique du Contact-Improvisation » CI. L’un des premiers exercices qu’il proposait Ă  ses Ă©tudiants lorsqu’il cherchait encore sa mĂ©thode consistait Ă  leur dire, pendant qu’ils se tenaient debout, immobiles Imaginez, mais ne le faites pas, imaginez que vous ĂȘtes sur le point d’avancer d’un pas avec votre pied gauche. Quelle est la diffĂ©rence, par rapport Ă  la situation antĂ©rieure ? Imaginez
 rĂ©pĂ©tez. Imaginez que vous ĂȘtes sur le point d’avancer d’un pas avec votre pied droit. Avec votre pied gauche. Droit. Gauche. ArrĂȘtez. » 70Paxton commente ainsi l’expĂ©rience ArrivĂ©s Ă  ce point, de petits sourires apparaissent parfois sur les visages des gens, ce qui me fait croire qu’ils avaient senti l’effet. Ils Ă©taient partis faire une promenade imaginaire, et avaient senti leur poids rĂ©pondre subtilement mais rĂ©ellement Ă  l’image ; ainsi, lorsque je disais “ArrĂȘtez”, les sourires rĂ©vĂ©laient qu’ils avaient compris ma petite plaisanterie. Ils s’apercevaient que je connaissais l’effet. Nous Ă©tions arrivĂ©s ensemble Ă  un endroit invisible mais rĂ©el » ibid.. 71Les mots image », imagination », imaginaire » gĂȘnent Steve Paxton, qui a tendance Ă  les refuser, allant jusqu’à affirmer que les images Ă©taient censĂ©es ĂȘtre, eh bien, “rĂ©elles”. C’est-Ă -dire, elles n’étaient pas censĂ©es ĂȘtre clairement irrĂ©elles obviously unreal » ibid.. 72D’oĂč vient l’embarras du chorĂ©graphe ? De ce que les mouvements des jambes collent aux images et ne sont pas seulement suscitĂ©s par elles. Ou plutĂŽt les images des mouvements des jambes ne sont pas que des reprĂ©sentations mentales, mais engagent le corps rĂ©el ; ses mouvements rĂ©els, bien que microscopiques, s’accompagnent de sensations de poids, de tensions, etc. 73Ce n’est donc pas un corps imaginaire qui bouge ainsi, mais un corps rĂ©el » bien que non actuel ». L’effet des images sur le corps relĂšve de ces mouvements qui composent ce que Steve Paxton appela la petite danse » the small dance La petite danse est le mouvement accompli dans l’acte mĂȘme de se tenir debout ce n’est pas un mouvement consciemment dirigĂ©, mais peut ĂȘtre consciemment observĂ© 2. » C’est le mouvement microscopique que nous dĂ©couvrons Ă  l’intĂ©rieur de notre corps et qui le maintient debout. Steve Paxton considĂšre que la small dance est la source premiĂšre de tout mouvement humain, puisque c’est elle qui nous soutient dans la station debout. Avoir conscience de l’intĂ©rieur du corps commence par l’ observation » de la small dance en nous. 74Or, avoir conscience des mouvements internes produit deux effets la conscience amplifie l’échelle du mouvement, le danseur ressentant sa direction, sa vitesse et son Ă©nergie comme s’il s’agissait de mouvements macroscopiques ; et la conscience elle-mĂȘme change, cessant de se tenir Ă  l’extĂ©rieur de son objet pour le pĂ©nĂ©trer, l’épouser, s’en imprĂ©gner la conscience devient conscience du corps, ses mouvements, en tant que mouvements de conscience, acquiĂšrent les caractĂ©ristiques des mouvements corporels. Bref, le corps remplit la conscience de sa plasticitĂ© et de sa continuitĂ© propres. Ainsi se forme une espĂšce de corps de la conscience » l’immanence de la conscience au corps Ă©merge Ă  la surface de la conscience et en constitue dĂ©sormais l’élĂ©ment essentiel. 75La conscience du corps, comme mode de conscience diffĂ©rent de la conscience rĂ©flexive, est Ă  l’Ɠuvre partout oĂč le corps entre en action dans la danse, le sport, la relaxation, les arts martiaux, le processus de crĂ©ation artistique, le simple fait de se toucher ou de se voir. En vĂ©ritĂ©, la conscience du corps est prĂ©sente dans toute forme de conscience voilĂ  pourquoi Steve Paxton tantĂŽt compare cette forme de conscience Ă  la vision, tantĂŽt en fait un sous-systĂšme » d’organes du corps, au mĂȘme titre que d’autres par exemple, des parties du corps qui respirent » pendant que la conscience les observe, Paxton 1993 62 ; ou encore, on le verra plus loin, il les considĂšre comme l’équivalent de mouvements non conscients du corps. 76La vision, par exemple, tenue pour le plus intellectuel des sens, posant son objet Ă  distance, comporte toujours un Ă©lĂ©ment haptique, comme on le sait aujourd’hui ; et, dans cette propriĂ©tĂ© d’un toucher spĂ©cifique de la vision, c’est tout le corps avec sa masse, sa texture, sa peau qui entre en contact avec l’objet Ă  travers la vue – Ă©valuant ainsi la texture, la masse, la surface de l’objet vu. Ici aussi, seule l’imprĂ©gnation de la conscience par le corps permet la vision Ă  distance ». 77Or, c’est la conscience du corps dans la danse qui conditionne le destin mĂȘme du mouvement, le transformant en mouvement dansĂ©. Car c’est la conscience du corps qui tisse le plan de mouvement propre Ă  la danse, le plan d’immanence de la danse. La communication inconsciente des corps 78Prenons un exercice de base » du CI le TĂȘte-Ă -tĂȘte » Head-to-Head, qui suit en gĂ©nĂ©ral, dans l’apprentissage de la technique du contact, le Se tenir debout » Standing. 79Auparavant, rappelons que le CI est une forme de danse qu’on a dĂ©jĂ  appelĂ©e sport-danse ou danse minimale qui se fonde sur le contact entre deux corps une communication s’établit entre eux, telle qu’une sorte de dialogue commence oĂč le mouvement de chacun des partenaires s’improvise Ă  partir des questions » posĂ©es par le contact de l’autre ; rĂ©ponse » improvisĂ©e, mais qui dĂ©coule du type de perception que chacun a du poids, du mouvement et de l’énergie de l’autre ; rĂ©ponse » donnĂ©e dans un mouvement encore et toujours de contact qui engendre une nouvelle question » pour le partenaire, et ainsi de suite. Les corps glissent les uns sur les autres, s’enroulent, se jettent les uns sur les autres, roulent par terre, se tiennent dos Ă  dos, etc. Tout le mouvement a son origine dans le poids et l’équilibre des corps ou, plutĂŽt, dans le dĂ©sĂ©quilibre imminent des positions le mouvement d’un danseur crĂ©e cette demande Ă  laquelle le corps de l’autre donnera une rĂ©ponse selon la pente du poids et de l’énergie qui lui conviendra le mieux. L’énergie doit couler, le mouvement fluer le plus aisĂ©ment possible, le danseur choisira souvent la pente qui lui semblera satisfaire ces requisits. 80Il est clair que le contact de deux corps en mouvement, Ă  la fois agissant selon les stimuli de l’autre et improvisant, crĂ©e un type de corps et de mouvements qui fait toute la singularitĂ© du CI. 81Le TĂȘte-Ă -tĂȘte met en contact deux tĂȘtes. La surface de contact est identique pour les deux partenaires comme dans tout mouvement de CI. A travers le point du toucher dans le TĂȘte-Ă -tĂȘte, chaque danseur peut sentir la small dance de l’autre personne. C’est l’observation directe et l’expĂ©rience du mouvement inconscient de l’esprit unconscious movement-mind de l’autre. Chaque danseur est conscient que sa small dance est en train d’ĂȘtre sentie par l’autre. C’est une connexion complexe, qui semble impliquer de multiples niveaux sensoriel, mental et rĂ©flexe, et qui naĂźt du toucher de deux tĂȘtes. C’est l’introduction et le modĂšle du toucher partout ailleurs dans le corps » Paxton 1996 50. 82Deux aspects nous importent particuliĂšrement d’abord, le TĂȘte-Ă -tĂȘte et donc tout contact dans le CI suscite une expĂ©rience inconsciente des mouvements small dance et autres du partenaire ; ensuite, on peut considĂ©rer ce type d’expĂ©rience comme le modĂšle de la communication » des corps dans le CI. 83Car il s’agit bien d’une communication un peu spĂ©ciale, plutĂŽt d’une osmose Paxton l’appelle mutuelle » ou rĂ©ciproque ». Or, cette osmose intensifie l’expĂ©rience du toucher de chaque danseur L’expĂ©rience est entiĂšrement personnelle en ce qui concerne le toucher. Elle comporte les impressions sensorielles, et les sentiments sur ces impressions. Ça peut comprendre l’histoire personnelle de chacun, des sentiments sur cette histoire, des fantaisies, etc. C’est l’expĂ©rience, et puis l’expĂ©rience de cette expĂ©rience. E-au-carrĂ©. [
] Cependant, si deux esprits sont centrĂ©s sur le mĂȘme phĂ©nomĂšne toucher, musique, paroles, quelque chose arrive qui ressemble beaucoup Ă  une expĂ©rience rĂ©ciproque mutuality of experience. C’est comme avoir accĂšs Ă  un autre esprit. Non pas lire la pensĂ©e d’autrui, comme nous l’imaginons, car nous ne savons pas ce que cet esprit ressent ; [nous savons] seulement que c’est du sentir, centrĂ© sur le toucher commun, qui a lieu. Autrement dit, si l’on admet que notre expĂ©rience sensorielle dĂ©rive de notre point de vue, dans la rĂ©ciprocitĂ© mutuality nous avons une expĂ©rience d’un autre ordre E-au-carrĂ© plus E-au-carrĂ©. Dans ce type de rĂ©ciprocitĂ©, la vitesse de transmission et de retransmission est suffisamment rapide pour s’inscrire dans notre intention et stimuler nos rĂ©flexes. Cela affecte le cours de la danse sans une dĂ©cision consciente de notre part » ibid.. 84Steve Paxton cherche Ă  dĂ©crire le mĂ©canisme le plus simple d’intensification de l’énergie lorsque, comme disait Spinoza, deux corps se rencontrent et s’affectent l’un l’autre ici, par contact ; et seul l’accroissement, et non la diminution de l’énergie, intĂ©resse Paxton. Qu’est-ce qui se passe lorsque deux corps entrent en contact ? Ils gagnent tous deux en intensitĂ©. Pourquoi ? Parce que, grĂące Ă  une communication inconsciente d’expĂ©riences, chaque corps accueille l’expĂ©rience de l’autre. 85Le langage trĂšs empirique, voire positiviste, de Steve Paxton ne l’empĂȘche pas de repĂ©rer des phĂ©nomĂšnes qui exigent d’autres concepts pour ĂȘtre explicitĂ©s. 86La rĂ©ciprocitĂ© » implique bien un accroissement de l’énergie c’est un Ă©vĂ©nement puissant – ces rĂ©ciprocitĂ©s ressenties crĂ©ent des possibilitĂ©s sur lesquelles se fondent des efforts communs qui vont des sports Ă  la culture en gĂ©nĂ©ral. Et, dans le registre de la peur, le comportement de la foule » ibid.. 87Comment se transmettent ces Ă©nergies ? ImmĂ©diatement, par contact, et inconsciemment. Mais, comme on l’a vu, l’inconscience du contenu transmis se double de la conscience du processus de transmission. Mieux paradoxalement, c’est la conscience mĂȘme du contact des tĂȘtes ou des corps qui permet ou provoque la communication » entre inconscients. Steve Paxton l’affirme clairement Savoir qu’on touche et qu’on est touchĂ© accompagne la conscience awareness que le mĂȘme processus est en train de se dĂ©rouler Ă  l’intĂ©rieur de la personne avec qui on danse » ibid.. 88Autrement dit, la conscience du corps dans le contact intĂšgre la conscience que l’autre vit la mĂȘme expĂ©rience de contact la conscience du contact qu’a un danseur contient non l’expĂ©rience de l’autre, mais la conscience qu’il en a et qui est la conscience que le premier danseur a la mĂȘme expĂ©rience que la sienne. Bref, je sais qu’il sait que je sais qu’il sait. 89Ces empiĂštements de consciences des deux partenaires danseurs, loin de les enfermer dans un stĂ©rile rapport en miroir, ouvrent leurs consciences au passage des inconscients. Car il ne s’agit pas de consciences pures » mais de consciences du corps ». Le contact de deux corps suscite une sorte de double effet sur la conscience du danseur d’une part elle subit une imprĂ©gnation de son propre corps du fait de se trouver centrĂ©e sur le point de contact ; et d’autre part, elle Ă©chappe Ă  elle-mĂȘme, se dĂ©centre de soi, se trouvant inexorablement attirĂ©e vers l’autre conscience du corps qui a tendance Ă  l’imprĂ©gner elle aussi, Ă  se mĂ©langer avec elle. Et rĂ©ciproquement cela produit une osmose intensive, comme un effet d’accumulation et d’avalanche dans l’imprĂ©gnation mutuelle. 90S’échapper Ă  soi-mĂȘme, c’est s’ouvrir Ă  un mouvement imparable qui va laisser passer des contenus inconscients. D’oĂč tous ces Ă©tourdissements, vertiges, pertes du sens de l’orientation, voire des Ă©pisodes psychotiques qui arrivent pendant les exercices de CI la tendance Ă  s’échapper Ă  soi peut ĂȘtre vĂ©cue comme absorption de son corps par la conscience de l’autre, etc. Cela ne vient pas seulement de ce que le corps se trouve sans cesse dans des positions de quasi-Ă©quilibre tout Ă  fait inhabituelles – tĂȘte en bas, par exemple ; mais si ces positions peuvent avoir des effets si intenses c’est parce que les consciences s’ouvrent Ă  la communication des inconscients. 91Une osmose des consciences du corps se forme Ă  partir du je sais qu’il sait que je sais
 ». Si bien que le danseur, dans le TĂȘte-Ă -tĂȘte, ne sait plus oĂč est ou a sa tĂȘte – et c’est cela l’ouverture Ă  l’inconscient ; c’est cela l’intensification de sa conscience du corps ce que Steve Paxton appelle E-au-carrĂ© plus E-au-carrĂ© ». La conscience du corps, les trous, la communication 92S’il y a ouverture Ă  l’inconscient qui se transmet sans que la conscience connaisse les contenus transmis, c’est qu’un dynamisme particulier de la conscience du corps de chaque danseur commence alors, dont il faut souligner un aspect la conscience s’ouvre, se dĂ©centre, perd ses repĂšres, se remplit de trous ». L’idĂ©e des trous qui peuplent la conscience du corps et la conscience tout court revĂȘt suffisamment d’importance pour que Steve Paxton crĂ©e l’image d’une conscience-gruyĂšre, trouĂ©e Ă  la façon du fameux fromage suisse, et tente de la proposer comme modĂšle de fonctionnement de la conscience working model for consciousness Paxton 1993 65. 93Les trous ou intervalles gaps existent dĂ©jĂ , en fait, dans toute conscience du corps. On peut on doit, selon Paxton les remplir, s’efforçant d’acquĂ©rir une pleine conscience de ce qui se passe entre deux moments de la conscience qui ne se relient pas, c’est-Ă -dire oĂč un trou s’ouvre. Mais qu’arrive-t-il dans ces moments oĂč la conscience manque ? Mon hypothĂšse, c’est que les trous sont des moments oĂč la conscience s’en va. Je ne sais pas oĂč elle va. Mais je crois savoir pourquoi. Quelque chose se produit qui est trop rapide pour la pensĂ©e » ibid. 50. Ou bien, dans le texte dĂ©jĂ  citĂ©, la vitesse de transmission et de retransmission [des contenus inconscients dans le contact] est suffisamment rapide pour s’inscrire directement dans notre intention et stimuler nos rĂ©flexes. Cela affecte le cours de la danse sans qu’une dĂ©cision consciente soit prise par nous ». Remarquons en passant que S. Paxton admet qu’un contenu inconscient se loge au sein mĂȘme de l’intention qui, pour la phĂ©nomĂ©nologie, constitue l’essence mĂȘme de la conscience
. 94Bref, le contact des corps produit des mouvements – que Paxton a tendance Ă  caractĂ©riser comme mouvements rĂ©flexes – qui vont trop vite pour la pensĂ©e. Et cela creuse un trou dans la conscience. La conscience du corps se crible de trous, comme un gruyĂšre. Mais en mĂȘme temps – et c’est l’autre aspect du dynamisme de la conscience dans le CI –, les trous tendent Ă  se remplir, le danseur cherchant Ă  avoir une conscience pleine et continue full consciousness des mouvements corporels. Cette conscience pleine entraĂźne l’élargissement de la carte des mouvements ; il ne faut pas que les mouvements restent inconscients dans ce trou de conscience, car ils risquent de rester incrustĂ©s embedded dans le mouvement comme une partie du sentiment global du mouvement » Paxton 1993 63. 95Comment caractĂ©riser ces mouvements qui, par leur extrĂȘme vitesse, Ă©chappent Ă  la conscience ? Ce sont des mouvements virtuels. La description de Paxton Ă©pouse curieusement la dĂ©finition que Deleuze donne du mouvement virtuel Ils sont dits virtuels en tant que leur Ă©mission et absorption, leur crĂ©ation et destruction se font en un temps plus petit que le minimum de temps continu pensable, et que cette briĂšvetĂ© les maintient dĂšs lors sous un principe d’incertitude ou d’indĂ©termination » Deleuze & Parnet 1996 179. 96Que les mouvements de la communication dansĂ©e soient virtuels ne les empĂȘche pas de s’actualiser en devenant conscients. Mais il est exclu que tous les mouvements virtuels deviennent actuels. 97RĂ©sumons c’est grĂące aux trous ou vacuoles de conscience qu’une communication s’établit entre inconscients. Ces vacuoles, dĂ©jĂ  prĂ©sentes dans la conscience ordinaire, acquiĂšrent une prĂ©gnance perceptive Ă  la conscience du corps, dans le CI car, comme on a vu, le contact ouvre la conscience Ă  un empiĂštement ou imprĂ©gnation qui laisse passer d’un corps Ă  l’autre des contenus inconscients de mouvement je sens la small dance de l’autre parce que je m’imprĂšgne de la conscience du corps de l’autre qui sait que je sais qu’il sait – ce qui imprĂšgne encore ma conscience du corps de la conscience du corps de l’autre. 98Ainsi se forme, dans le CI, un plan unique de mouvement virtuel de deux corps qui communiquent » inconsciemment de telle façon qu’on peut parler d’ un seul corps qui bouge ». Cependant, ce corps unique – c’est-Ă -dire les corps qui roulent, agissent et rĂ©agissent les uns aux autres toujours en contact, improvisant leurs mouvements – constitue bien plutĂŽt un plan de mouvement unique ou collectif virtuel sur lequel de multiples corps dansent actuellement, c’est-Ă -dire accomplissant des mouvements actuels. Le plan virtuel, c’est le plan de l’osmose des mouvements inconscients virtuels ; les mouvements des corps sont actuels mais se dĂ©ploient exclusivement maintenant sur le plan du mouvement virtuel – celui-ci seul garantit la cohĂ©rence et la consistance de leurs gestes, le nexus de leurs Ă©volutions et dĂ©placements. 99Ne pas oublier que le mouvement des corps n’est pas que physique Lorsque nous avons affaire Ă  des aires sensibles [dans le contact des corps] quelles qu’elles soient, nous devons danser de maniĂšre sensible [
]. Ce n’est pas seulement Ă  du mouvement que nous rĂ©pondons. Le mouvement est une surface physique couvrant des temps entiers de vie et des expĂ©riences totalement inconnaissables » Paxton 1996 51. C’est tout cela qui compose les contenus inconscients qui se transmettent dans l’osmose des corps. 100On voit comment le CI construit le plan du mouvement immanent la fusion » ici est double, entre la conscience et le corps, et entre deux corps Ă  travers leur osmose inconsciente et l’osmose des consciences du corps. Fusion » qui n’implique pas perte de la singularitĂ©, puisque chaque corps ne reçoit et n’émet de l’énergie que selon ce qui lui convient le mieux de l’autre corps qui facilite et intensifie le flux de sa propre Ă©nergie. Il y a des corps qui se conviennent mieux que d’autres, dans le CI. 101L’improvisation – aspect que nous n’avons pas examinĂ© – marque l’affirmation de la singularitĂ© dans cette technique de la danse. 102En fait, le plan de mouvement construit l’immanence en transformant tout sens conscient expressif, reprĂ©sentatif, etc. en mouvement qui Ă©merge Ă  la surface des corps ; et il change le sens inconscient en mouvement virtuel de communication et d’osmose entre inconscients – il faudrait parler ici d’ inconscients du corps ». 103VoilĂ  qui rend infini le mouvement du plan et Ă©galement les mouvements actuels dans la mesure oĂč ils se prolongent dans les mouvements virtuels aucun mouvement ne finit Ă  un endroit prĂ©cis de l’espace objectif, celui-ci – que ce soit une scĂšne de théùtre classique ou autre – n’arrĂȘte jamais les mouvements des danseurs, comme jamais les limites de leur corps propre n’empĂȘchent leurs gestes de se prolonger au-delĂ  de leur peau.

FĂȘteset festivals, Cahors, Lot. PubliĂ© le 02/07/2022 Ă  07:31. l'essentiel Cette annĂ©e, le festival de danse "traces contemporaines" organise sa 14 Ăšme Ă©dition. C'est du 15 au 18 septembre Comment les chrĂ©tiens doivent-​ils considĂ©rer la danse ? LE NEW YORK TIMES publia rĂ©cemment la dĂ©claration suivante “ Les habituĂ©s des cafĂ©s qui ont ignorĂ©, pendant des annĂ©es, le rock’n’roll, ont adoptĂ© soudain, grĂące au dĂ©veloppement manifeste de l’hypnose des masses, l’engouement des moins de vingt ans. ” “ L’élite des gens du monde et les cĂ©lĂ©britĂ©s du théùtre ont dĂ©couvert une danse voluptueuse, appelĂ©e le twist, exĂ©cutĂ©e en se balançant et en se trĂ©moussant, et ils s’y adonnent comme les convertis Ă  une nouvelle sorte de vaudou. ”⁠1 Un “ twist vaudou ” ritualiste se danse Ă  Berlin-Ouest car la danse, aprĂšs avoir fait fureur Ă  New York, s’est rĂ©pandue en Angleterre, en France et dans d’autres pays. Au cours des derniĂšres annĂ©es, peu d’engouements pour la danse ont provoquĂ© plus de discussions, soulevĂ© plus de controverses. Mais les danses apparaissent et passent de mode. La danse qui sera en vogue demain peut ĂȘtre absolument diffĂ©rente de celle qui est Ă  la mode aujourd’hui. Quel sera donc le point de vue du chrĂ©tien Ă  l’égard de la danse, Ă©tant donnĂ© surtout les frĂ©quents changements qu’elle subit dans son exĂ©cution ? LA DANSE BIENSÉANTE N’EST PAS CONDAMNÉE Les saintes Écritures ne condamnent pas carrĂ©ment la danse en elle-​mĂȘme. Quand la dĂ©sapprobation divine frappait les danseurs, comme dans le cas des IsraĂ©lites dansant devant un veau d’or, ce qui Ă©tait mal, c’était l’idolĂątrie intimement liĂ©e Ă  la danse, bien qu’une certaine indĂ©cence ait pu s’introduire dans son exĂ©cution. Une danse de ce genre attirait le dĂ©shonneur sur JĂ©hovah. — Ex. 321-35. Dans l’ancien IsraĂ«l, la danse Ă©tait exĂ©cutĂ©e ordinairement par les femmes, surtout Ă  l’occasion de victoires remportĂ©es sur les ennemis de JĂ©hovah. Une telle danse Ă©tait une expression de reconnaissance Ă  Dieu, une expression de joie Ă  l’occasion de sa victoire, toute Ă  sa gloire. AprĂšs le triomphe de JĂ©hovah sur Pharaon et son armĂ©e dans la mer Rouge, Marie, la sƓur de MoĂŻse, prit la tĂȘte des femmes qui vinrent “avec des tambourins et en dansant ”. AprĂšs que David, aidĂ© par Dieu, eut vaincu les Philistins paĂŻens, “ les femmes sortirent de toutes les villes d’IsraĂ«l ..., en chantant et en dansant ”. Quand, grĂące Ă  Dieu, JephthĂ© eut remportĂ© la victoire sur les Ammonites, sa fille sortit au-devant de lui “ avec des tambourins et des danses ”. Quand l’arche de l’alliance de JĂ©hovah fut amenĂ©e dans la ville de David, le roi exprima lui-​mĂȘme sa joie en “ dansant de toute sa force devant JĂ©hovah ”. — Ex. 1520 ; I Sam. 186 ; Juges 1134 ; II Sam. 614, AC. Les Écritures emploient souvent le mot “ danse ” pour souligner la joie ou l’allĂ©gresse, comme dans le Psaume 3012 JĂ© 3011, NW “ Pour moi tu as changĂ© le deuil en une danse. ” Qu’en est-​il des Écritures grecques chrĂ©tiennes ? Nous n’y trouvons aucune condamnation de la danse en elle-​mĂȘme. En fait, JĂ©sus-Christ prononça une parabole qui introduit la danse dans un certain jour de fĂȘte. Au retour de son fils prodigue, le pĂšre se rĂ©jouit et prĂ©para une fĂȘte au cours de laquelle on dansa “ Le fils aĂźnĂ© Ă©tait dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. ” Luc 1525. Il est Ă©vident que le Fils de Dieu ne condamna pas la danse en elle-​mĂȘme ; autrement il n’en aurait pas parlĂ© comme faisant partie d’une fĂȘte, digne d’ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e. En outre, de nombreuses danses mettent en valeur la beautĂ© de la forme et de la dĂ©marche et, Ă  cause de leur charme incontestable, sont agrĂ©ables Ă  regarder. Le mouvement rythmique des pieds et du corps n’est pas mal en soi. Une encyclopĂ©die religieuse dit “ La danse juive Ă©tait exĂ©cutĂ©e par les sexes sĂ©parĂ©ment ... en des groupes distincts et sĂ©parĂ©s. ” Alors, comment un chrĂ©tien doit-​il considĂ©rer la danse moderne ? Dans sa Parole Ă©crite, Dieu a consignĂ© certains commandements et principes qui doivent guider le chrĂ©tien dans toutes ses voies. Par consĂ©quent, le chrĂ©tien a un guide pour dĂ©terminer si une danse particuliĂšre ou la façon dont elle s’exĂ©cute est biensĂ©ante ou non. Quand une nouvelle danse apparaĂźt, comment un chrĂ©tien dĂ©terminera-​t-​il s’il est convenable ou non pour lui d’y participer ? FACTEURS DÉTERMINANTS Tout d’abord, renseignez-​vous pour savoir ce que cette danse est au juste. Quels mouvements entrent dans son exĂ©cution ? Comment est-​elle dĂ©crite par les observateurs, dans les journaux et les revues ? S’il est possible de remonter Ă  son origine et d’en suivre l’évolution, la recherche peut vous apprendre bien des choses. ContrĂŽlez ce que vous avez appris Ă  l’aide des principes bibliques. Voici un exemple Supposez qu’un jeune adulte ou un des parents ait entendu parler du twist et dĂ©sire savoir si cette danse convient Ă  un chrĂ©tien. Eh bien ! Observez la description que l’on en fait. Il y a des chances pour que vous trouviez de frĂ©quents commentaires dans les journaux, un de ce genre peut-ĂȘtre “ Le twist, issu d’une danse appelĂ©e le Madison qui apparut il y a un certain nombre d’annĂ©es Ă  Philadelphie, est une danse rythmique, qui secoue les Ă©paules, fait se tortiller les hanches, et dans laquelle les partenaires synchronisent leurs mouvements mais ne se touchent pas. ”⁠1 Une revue amĂ©ricaine populaire, consacrant quelques pages Ă  la danse, dĂ©clara “ Au rythme marquĂ© de la chanson, les partenaires se balancent d’avant en arriĂšre sur la demi-pointe des pieds tout en tortillant frĂ©nĂ©tiquement les hanches. ”⁠2 Si la presse locale ne jetait que peu de lumiĂšre sur la question, on pourrait trouver Ă  la bibliothĂšque municipale des ouvrages discutant les nouvelles tendances. Ainsi, si l’on ouvrait le Book of the Year l’Annuaire britannique de 1962, on trouverait plusieurs commentaires, entre autres, celui-ci “ Au cours de 1961, on assista Ă  la renaissance de deux danses pour les moins de vingt ans le twist et le fish. Plusieurs ecclĂ©siastiques des États-Unis les condamnĂšrent publiquement. En automne dernier, le twist en particulier a pris soudain le caractĂšre d’une passion de la part des grands ... Il s’exĂ©cute avec le minimum de mouvement des pieds et le maximum de girations du corps. ” De nombreuses chroniques sont de nature Ă  fournir des renseignements sur l’origine d’une nouvelle danse ; il en est ainsi pour le twist. Par exemple, la revue Time fit paraĂźtre le commentaire suivant “ Le twist Ă©tait au dĂ©but une danse assez innocente ; depuis il a Ă©tĂ© abandonnĂ©, en grande partie, pour des raffinements comme “ le roach ” et “ le fly ”. Mais les jeunes personnes dans une certaine boĂźte de nuit new-yorkaise ont fait renaĂźtre le twist et l’ont parodiĂ© en imitant un certain rite tribal de la pubertĂ©. Les danseurs ne se touchent presque pas ou remuent Ă  peine leurs pieds. Cependant, tout le reste bouge. La partie supĂ©rieure du corps se balance d’avant en arriĂšre, les hanches et les Ă©paules se tortillent Ă©rotiquement, tandis que les bras reviennent en arriĂšre, s’allongent, se lĂšvent, se baissent. ”⁠3 Cette boĂźte de nuit avec son twist modifiĂ©, expliqua plus loin le mĂȘme article, “ aurait bien pu rester un simple divertissement de luxe pour les gens du centre de la ville ” si un directeur de journal ne l’avait rendue populaire auprĂšs des habituĂ©s des cafĂ©s. Ainsi qu’avez-​vous appris sur cette danse ? Cet exemple nous a montrĂ© que l’engouement qu’elle suscite concerne surtout les girations du corps, que les mots servant Ă  la dĂ©crire sont “ frĂ©nĂ©tique ”, “ voluptueuse ” et “ Ă©rotique ”. Vous avez appris aussi quel genre de personnes l’ont fait Ă©voluer et qu’elle est essentiellement une imitation de quelque danse de tribu paĂŻenne comprenant des gestes de nature suggestive quant au sexe. Maintenant, quels principes et commandements bibliques Ă©claireront les faits que vous avez appris ? Si vous l’ignorez, interrogez un chrĂ©tien mĂ»r. Ou bien utilisez l’Index des Publications de la SociĂ©tĂ© Watch Tower qui vous guidera dans votre recherche. Vous dĂ©couvrirez une quantitĂ© de principes. Par exemple, la danse en question favorise-​t-​elle une sainte conduite ? La Parole de Dieu dĂ©clare “ Soyez saints dans toute votre conduite. ” Elle s’exprime nettement contre “ les besoins immodĂ©rĂ©s de plaisirs sensuels voluptĂ©s, Da ”. Elle nous met en garde contre la “ conduite honteuse ” et “ les choses qui ne sont pas biensĂ©antes ”. Elle exige la modestie des femmes chrĂ©tiennes. Il est dit aux chrĂ©tiens de considĂ©rer et de pratiquer ce qui est “ pur ”. — I Pierre 115 ; Jacq. 41, NW ; Éph. 54, NW ; Phil. 48 ; I Tim. 29. Maintenant, interrogez-​vous La danse que vous avez Ă  l’esprit est-​elle Ă  la hauteur de ces exigences scripturales ? Vous devriez ĂȘtre Ă  mĂȘme de prendre la bonne dĂ©cision. QU’EST-​CE QUI EST MIS EN VALEUR ? De nombreuses danses mettent en valeur une sorte de pas modĂšle accompagnĂ©e de gracieux mouvements du corps. Mais certaines danses n’ont guĂšre de rapport avec la sorte de pas et le mouvement des pieds, elles soulignent le mouvement du corps qui peut ĂȘtre ou non Ă©rotique. Certaines danses de tribus et peuples primitifs ont pour objet d’exciter les instincts sexuels. Les CananĂ©ens avaient les danses de la fertilitĂ©. Des danses analogues Ă©taient exĂ©cutĂ©es dans les anciennes bacchanales, qui servaient de prĂ©textes Ă  l’immoralitĂ©. Dans son livre World History of the Dance, Curt Sachs, exprime la conviction que “ les danses des hanches et du ventre ” en des endroits comme les Mers du Sud ont “ uniquement pour objet l’excitation sexuelle. Mais Ă  l’origine le but Ă©tait magique les mouvements coĂŻtaux, comme toutes les autres excitations sexuelles, favorisent la vie et la croissance ”. Si une danse moderne est une imitation des gestes Ă©rotiques de quelque danse paĂŻenne, alors les principes scripturaux l’interdisent au chrĂ©tien. Le mouvement vigoureux en soi n’est pas le facteur dĂ©terminant ; la polka, trĂšs rythmĂ©e, n’est pas nĂ©cessairement Ă©rotique. Le fait que les partenaires se touchent n’est pas non plus le seul facteur dĂ©terminant. Le contact physique n’est pas indispensable pour que les passions s’éveillent. Les mouvements des danseurs peuvent faire naĂźtre en les spectateurs des pensĂ©es basses et allumer des sentiments passionnĂ©s. Ainsi, quand une danse moderne insiste sur le tortillement des hanches et le balancement des seins chez les femmes, il est bien de se rendre compte que ce n’est pas lĂ  une conduite modeste, que ce genre d’exercice est exĂ©cutĂ© par les peuples primitifs dans diffĂ©rentes parties du monde dans leurs danses de la fertilitĂ©. Le chrĂ©tien peut ĂȘtre sĂ»r que cette danse produit sur les habitants de sa rĂ©gion le mĂȘme effet que sur les peuples primitifs. Il se peut que les chrĂ©tiens goĂ»tent un certain plaisir Ă  danser ; mais, quand ils voient que la danse en vogue dans le vieux monde est suggestive quant au sexe mouvement puissamment Ă©rotique des seins et des hanches, alors ils l’évitent au lieu de se sentir obligĂ©s de suivre la foule. Il en est qui riront de vous parce que vous ne marchez pas de pair avec la foule mais, ce qui compte, c’est d’avoir une bonne conscience envers Dieu. — I Pierre 43, 4. QUELLE EST LA RENOMMÉE DE LA DANSE ? L’apĂŽtre Paul dit aux chrĂ©tiens de s’attacher Ă  “ toutes les choses qui sont de bonne renommĂ©e ”. Phil. 48, Da. Ainsi, en dĂ©terminant si une danse est biensĂ©ante ou non pour le chrĂ©tien, renseignez-​vous au sujet de sa renommĂ©e. La bonne sociĂ©tĂ© de ce monde ou les jeunes excentriques approuveront peut-ĂȘtre une danse, mais nous ne pouvons ĂȘtre guidĂ©s par ceux-lĂ  qui rejettent toute contrainte et donnent la premiĂšre place Ă  la prĂ©tendue “ libertĂ© sexuelle ”. Quel est donc le sentiment de la communautĂ© ? Et, plus particuliĂšrement, quel est le sentiment de votre assemblĂ©e religieuse ? Comment seriez-​vous considĂ©rĂ© si vous la dansiez ? Si l’on voulait connaĂźtre la renommĂ©e du twist tel que l’a rendu populaire une boĂźte de nuit new-yorkaise, on pourrait lire un article du genre de celui qu’écrivit Geoffrey Holder, un danseur nĂ© Ă  Trinidad, qui dĂ©clara “ Le twist ? Je ne prends pas part Ă  cette danse. Elle est malhonnĂȘte ... C’est la synthĂšse du plaisir sexuel transformĂ© en sport pour le spectateur malade ... La danse de sociĂ©tĂ© n’eut jamais pour objet de fournir de la vigueur au spectateur qui en manque. Quand elle est destinĂ©e Ă  le faire, prenez-​y garde ! ... Quand Antony Tudor voulut poser son hĂ©ros en favori du sexe et symbole phallique dans la Colonne de feu, il sortit et dansa le twist, pendant quelques secondes, pour crĂ©er le personnage ... DĂšs le commencement des temps, la maniĂšre classique de montrer la puissance du mĂąle, la vigueur sexuelle, a Ă©tĂ© le mĂȘme mouvement du bassin. Dans les danses de la fertilitĂ© africaine, vous la voyez toujours nue. Vraiment. ”⁠4 Toutefois, vous n’avez nul besoin d’articles spĂ©ciaux pour avoir une idĂ©e de la renommĂ©e d’une danse. Quelques entrefilets, trĂšs courts, disent bien des choses. Par exemple “ La ville de Tampa a inaugurĂ© l’annĂ©e 1962 par l’interdiction du twist, un nouveau pas de danse, dans ses salles de rĂ©crĂ©ation. ”⁠5 “ Les moralistes discutĂšrent la question de la danse pour savoir si elle Ă©tait biensĂ©ante. Dans sa chronique, Elsa Maxwell confia que la princesse Olga de Yougoslavie s’était rangĂ©e Ă  son opinion, au bal polonais, que le twist ne devrait pas ĂȘtre dansĂ© dans les lieux publics. ” “ La Maison Blanche a fermement dĂ©menti aujourd’hui la nouvelle que le prĂ©sident Kennedy ou quelqu’un d’autre aurait dansĂ© le twist lors d’une soirĂ©e qui y fut organisĂ©e. ”⁠7 “ La nouvelle danse, le twist, a Ă©tĂ© interdite dans la Roseland Dance City New York. À notre avis, ce n’est pas une danse pour salle de bal, d’aprĂšs Lou Brecker, qui fonda la salle de bal du quartier du théùtre, en 1919. Elle manque de vraie grĂące. ”⁠8 Les moyens d’information de votre rĂ©gion peuvent contenir aussi des lettres adressĂ©es aux rĂ©dacteurs de journaux, lettres rĂ©vĂ©lant bien des choses sur les pensĂ©es des gens, comme dans l’exemple suivant “ EspĂ©rons que les jeunes et moins jeunes corps de nos danseurs sont trompeurs, que leur esprit ne se comporte pas intĂ©rieurement comme leurs bassins et leurs pectoraux le font au dehors. ”⁠9 Ainsi, mĂȘme s’il est possible Ă  un chrĂ©tien de prendre part Ă  une danse avec une bonne conscience devant Dieu du fait que son motif n’est pas mauvais, cette condition ne suffit pas. Il doit considĂ©rer l’effet produit sur le spectateur. Celui-ci sait ce qui se passe dans son propre esprit quand il regarde une danse sensuelle et il prĂ©sume que les mĂȘmes pensĂ©es traversent l’esprit du danseur. Le fait de dire “ Mon esprit et ma conscience sont claires ” ne suffit pas car les Écritures nous disent avec insistance “ Ne devenez pas une cause d’achoppement. ” — I Cor. 1032, Da. OUBLI DE SOI-​MÊME POUR NE PAS ÊTRE UNE CAUSE D’ACHOPPEMENT Nul chrĂ©tien ne veut dĂ©tourner les gens de la vĂ©ritĂ© de Dieu, par sa conduite, mĂȘme si celle-ci n’est pas mauvaise en soi. Mais les circonstances peuvent la rendre mauvaise. Ce qui est acceptable dans un lieu peut vous attirer le mĂ©pris dans un autre. MĂȘme lĂ  oĂč la danse est admise, si les gens l’identifient comme un signe de dĂ©vergondage, ils considĂ©reront de la mĂȘme maniĂšre tous ceux qui y participeront. C’est pourquoi tous les chrĂ©tiens voudront prendre garde au conseil de Paul “ Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministĂšre ne soit pas un objet de blĂąme. ” — II Cor. 63, NW. Le conseil divin s’énonce donc ainsi “ Que personne ne cherche son propre intĂ©rĂȘt, mais que chacun cherche celui d’autrui. ” I Cor. 1024. Quel est cet intĂ©rĂȘt d’autrui que les chrĂ©tiens doivent chercher ? C’est son intĂ©rĂȘt spirituel. Bien entendu, il convient d’ĂȘtre encourageant et aimable, mais cela ne nous coĂ»te rien ; et Paul parle de ce qui nous coĂ»te quelque chose afin qu’autrui en tire profit. C’est une question de conscience. Toutes les personnes ne voient pas les choses de la mĂȘme façon. Le chrĂ©tien ayant une conscience Ă©clairĂ©e peut faire les choses avec une bonne conscience et ĂȘtre une cause d’achoppement pour autrui. Il doit considĂ©rer l’objectif essentiel le salut d’autrui. Nous ne voulons pas faire trĂ©bucher autrui Ă  cause de sa conscience. Cela met un frein Ă  notre libertĂ© et rĂ©clame de l’empire sur soi-​mĂȘme dans les choses qui, en elles-​mĂȘmes, peuvent ĂȘtre biensĂ©antes. Il nous faut agir de telle sorte que rien de ce que nous faisons n’empĂȘchera les autres d’accepter la vĂ©ritĂ© de Dieu. Il faut donc non seulement Ă©viter ce qui est mal du point de vue scriptural mais encore nous priver de ce Ă  quoi nous avons droit afin de ne pas prĂ©disposer quelqu’un contre la vĂ©ritĂ© de Dieu. Par consĂ©quent, si nous sommes disposĂ©s Ă  nous priver de quelque chose de biensĂ©ant en soi afin de ne pas faire trĂ©bucher autrui, Ă  combien plus forte raison devrions-​nous nous abstenir de faire ce qui est indĂ©cent selon les Écritures ! Montrant qu’il ne faut pas prendre Ă  la lĂ©gĂšre la question de faire trĂ©bucher autrui, JĂ©sus prononça l’avertissement suivant “ Mais celui qui aura Ă©tĂ© une occasion de chute pour l’un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui pendĂźt au cou une de ces meules que tournent les Ăąnes, et qu’on le prĂ©cipitĂąt dans les profondeurs de la mer. ” — Mat. 186, Stapfer. Ce n’est pas Ă  cause d’une danse que l’on peut nĂ©cessairement faire trĂ©bucher autrui mais Ă  cause des circonstances qui pourraient entourer la danse. Par exemple, que dire si le lieu oĂč l’on danse a une mauvaise rĂ©putation ? Un chrĂ©tien ne frĂ©quenterait pas un restaurant de mauvaise renommĂ©e, ne fĂ»t-​ce que pour la bonne nourriture qu’on y servirait. Il pourrait ĂȘtre une occasion de chute pour autrui. Le lieu est donc aussi un facteur dĂ©terminant I Cor. 89, 10. De mĂȘme les frĂ©quentations sont une question essentielle car “ les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mƓurs ”. I Cor. 1533. Une danse peut ĂȘtre biensĂ©ante mais le divertissement inconvenant s’il est goĂ»tĂ© en mauvaise compagnie. Nous devrions nous divertir en compagnie de ceux qui aiment Dieu et respectent ses commandements. Il est bien que les chrĂ©tiens se rappellent qu’on ne peut classer toutes les danses en danses biensĂ©antes ou indĂ©centes. Nombre d’entre elles peuvent ĂȘtre classĂ©es soit dans l’une soit dans l’autre catĂ©gorie, tout dĂ©pend des danseurs. Le motif peut ĂȘtre mauvais dans une danse convenable de sorte qu’il devient un dĂ©sir violent de plaisir sexuel. En outre, un chrĂ©tien n’a nul besoin d’une ordonnance propre Ă  chaque sorte de danse mise en vogue car, dans de nombreux cas, il peut se renseigner sur les faits et appliquer les principes bibliques. S’il veut continuer de mener une vie de cĂ©libataire il peut trouver bien de ne pas danser avec une personne de l’autre sexe sans lien de parentĂ© avec lui. Voyez donc ce que la danse est, Ă  la base. Quels sont ses mouvements ? Quelle est son origine ? Comment a-​t-​elle Ă©voluĂ© ? Que disent les gens, les moyens d’information Ă  son sujet ? Quelle est sa renommĂ©e dans la communautĂ© ? Si vous la dansiez, quel en serait l’effet sur les spectateurs ? Quand il y a lieu de douter de la biensĂ©ance d’une conduite Ă  suivre, comme nous serons heureux si nous nous conduisons de maniĂšre Ă  Ă©difier nos frĂšres et Ă  Ă©viter d’ĂȘtre pour les nouveaux une occasion de chute. “ L’amour Ă©difie. ” — I Cor. 81, Da. Bien que le choix du divertissement soit une question personnelle, un chrĂ©tien mĂ»r n’insistera pas sur ses “ droits ” sous ce rapport quand ce choix troublera la conscience d’un compagnon chrĂ©tien ou sera une occasion de chute pour les nouveaux. “ Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais pensez plutĂŽt Ă  ne rien faire qui soit pour votre frĂšre une pierre d’achoppement ou une occasion de chute. ” Que chacun use d’un esprit sain ; que chacun cherche l’intĂ©rĂȘt d’autrui. Que chacun se conduise comme s’il se trouvait en prĂ©sence du Seigneur JĂ©sus-Christ et du Dieu saint, JĂ©hovah. “ Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. ” — Rom. 1413 ; I Cor. 1031. RÉFÉRENCES 1 New York Times, du 19 octobre 1961. 2 Life, du 24 novembre 1961. 3 Time, du 20 octobre 1961. 4 New York Times Magazine, du 3 dĂ©cembre 1961. 5 New York Times, du 4 janvier 1962. 6 Newsweek, du 4 dĂ©cembre 1961. 7 New York Times, du 15 novembre 1961. 8 Ibid., Ă©dition du 21 octobre 1961. 9 New York Times magazine, du 17 dĂ©cembre 1961.
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Par Mona Koyamba PubliĂ© le 14/07/2022 Ă  1000 Mis Ă  jour le 15/07/2022 Ă  1533 Photo © Unsplash - Ardian Lumi La danse est une activitĂ© sportive trĂšs prisĂ©e par les habitants de la capitale allemande. Que ce soit en plein air ou dans une salle de danse, il y en a pour tous les goĂ»ts et pour tous les niveaux. Les studios de danse Pour vous aider Ă  vous y retrouver parmi la plĂ©iade d’écoles de danse, la rĂ©daction vous propose une sĂ©lection de studios couvrant un large panel de styles. Le Motion*s Tanz - und Bewegungsstudio SituĂ© sur la Moritzplace, le Motion*s Tanzstudio a ouvert ses portes en mai 2012. Sa fondatrice, Stella Caric, professeure, chorĂ©graphe et danseuse professionnelle berlinoise, a rĂ©ussi le pari de crĂ©er un studio innovant et performant avec une offre de cours riche et des professeurs expĂ©rimentĂ©s. Le studio propose ainsi prĂšs de 69 cours diffĂ©rents allant des danses urbaines Ă  la danse contemporaine, en passant par le ballet, le modern jazz et le yoga. Des dĂ©butants aux danseurs professionnels, des enfants aux adultes, les cours sont adaptĂ©s aux objectifs de chacun, de l’apprentissage des bases au perfectionnement technique. La Flyingsteps Academy FondĂ© en 2007 par la compagnie Flyingsteps, la Flyingsteps Academy est devenue l’une des Ă©coles de danse urbaine les plus rĂ©putĂ©es d’Allemagne. La promotion des jeunes talents et l'enseignement de la danse dans toute sa diversitĂ© sont les objectifs de cette acadĂ©mie situĂ©e dans le quartier de Kreuzberg. Avec prĂšs de 35 professeurs, ce studio propose de dĂ©couvrir et d’approfondir les divers styles de danses urbaines, allant du hip-hop Ă  l’afro beat, en passant par la house et le waacking. Il offre Ă©galement des cours de contemporain et de freestyle. Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site internet du Motion*s Tanzsstudio et de la Flyingstep Academy. Les danses de couple en plein-air Si vous prĂ©fĂ©rez l’air frais au cloisonnement des salles de danse, sachez que de nombreux parcs accueillent des cours de danse de couple sans limites de niveaux, et le tout dans une ambiance conviviale. Ambiance sud-amĂ©ricaine Ă  Monbijoupark Avec ses guirlandes lumineuses multicolores et sa vue magnifique sur le musĂ©e Bode, le bar de plage du Monbijoupark accueille depuis longtemps des soirĂ©es dansantes sur les rives de la Spree et sur le pont nord de Monbijou. L'accent est mis sur la salsa et le tango, mais le week-end, les danses standard, latines et le swing sont Ă©galement au programme. Chaque semaine, un cours de danse a lieu de 18 Ă  19 heures, et le dimanche, les danseurs peuvent ĂȘtre guidĂ©s par des professionnels de 16 Ă  17 heures. L’entrĂ©e est Ă  5 euros et certains cours peuvent ĂȘtre payants 10 euros. Swinguez cet Ă©tĂ© au Mauerpark De juin Ă  aoĂ»t, le Mauerpark accueille chaque dimanche aprĂšs-midi des cours gratuits de swing et de lindy hop, dans le cadre du Sommer of Dance, devant l'entrĂ©e de la Max Schmeling Halle. Les cours se suivent entre eux, mais les bases sont rĂ©guliĂšrement revues au dĂ©but de chaque unitĂ©. Les cours de swing s'adressent aux dĂ©butants. Quant au lindy hop, il est proposĂ© aussi bien aux dĂ©butants qu'aux avancĂ©s. L’atmosphĂšre est dĂ©contractĂ©e, ce qui facilite les progrĂšs rapides. La Paranza italienne Ă  Tempelhofer Feld Tous les jeudis, de mai Ă  septembre, voyagez au sud de l'Italie Ă  Tempelhof. A partir de 17h musiciens et danseurs sont conviĂ©s Ă  participer spontanĂ©ment et dans la tradition napolitaine de la "Paranza", Ă  un moment de danse improvisĂ©. Lieu de rendez-vous aprĂšs l'entrĂ©e au niveau de la gare de S-Bahn Tempelhof. Pour recevoir gratuitement notre newsletter du lundi au vendredi, inscrivez-vous ! Pour nous suivre sur Facebook, Twitter et Instagram. Mona Koyamba Étudiante Ă  Sciences-Po Strasbourg, Mona a rejoint la rĂ©daction berlinoise en juin 2022. Joviale et curieuse de tout, cette passionnĂ©e de danse aime se tenir au courant des derniĂšres actualitĂ©s sportives et culturelles.
Lannuaire utile pour trouver les sites d'Ă©coles de danse en France Accueil => Bretagne => 35 - Ille-et-Vilaine. Ah Bon Danse - JA Bruz. Section Danse de l'association la Jeanne d'Arc Ă  Bruz. Exposition Vincent ClĂ©mot invite Pascal Audin Manifestation culturelle, FĂȘte, Manifestation culturelle, ExpositionMelle 79500Du 17/06/2021 au 12/09/2021Exposition dans la galerie du CafĂ© du Boulevard Ă  Melle Du 17 juin au 12 septembre Vincent ClĂ©mot invite Pascal Audin Enfin, les murs de la galerie du Boulevard vont se remettre Ă  respirer, Ă  chuchoter, Ă  dire, Ă  voir
 Pour la reprise, c’est un duo qui ouvre la danse. Une danse placĂ©e sous le signe des Ecritures», un projet commun de Vincent ClĂ©mot un photographe qui ne fait pas que de la photo et Pascal AUDIN un peintre, un dessinateur qui peint et qui dessine Ă  peu prĂšs tout le temps. Gratuit Spectacle de danse "Gala" Manifestation culturelle, Danse - Bal - Cabaret, SpectacleNiort 79000Le 26/06/2021Venez assister au spectacle annuel de la compagnie "Les Ballets d'Aurore" ce 26 juin sur la scĂšne nationale "Le Moulin du Roc". Cent trente-deux danseurs vous Ă©poustoufleront le temps de 2h30 avec leurs dix-huit courtes piĂšces chorĂ©graphiques. Cet Ă©vĂšnement sera l'occasion de fĂȘter les 35 ans de l'Ă©cole !Street Art Bressuire - Jef AĂ©rosol Manifestation culturelle, Manifestation culturelleBressuire 79300Le 01/07/2021EvĂšnement ! JEF AEROSOL , l'un des pionniers du Street art en France va rĂ©aliser une oeuvre sous le porche de la mĂ©diathĂšque ce jeudi 1er juillet ! 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Au rythme des percussions et du haut bois, ils avanceront tel un nuage, un effet d'optique, un... mirage. Ce spectacle dĂ©ambulatoire et fixe, mĂȘle Ă©chassiers pneumatiques et Ă©chasses urbaines, musiciens, jongleurs et danseurs... Le tout agrĂ©mentĂ© d'effets pyrotechniques et fumigĂšnes, pour le plaisir de tous. DĂ©ambulation au dĂ©part de l'HĂŽtel de percussif en bal participatif Danse - Bal - Cabaret, Musique, Chorale - ChantThouars 79100Le 12/03/2022Ce cabaret percussif sera en plusieurs temps musicaux et chorĂ©graphiques, des moments d’écoute, de dĂ©monstrations, de participations avec des temps de danses, avec des pas de base et des percussions corporelles abordables par tous. Pour se faire, un temps d’initiation aux percussions corporelles et vocales sera proposĂ© par la compagnie au public prĂ©sent. Venez vivre une expĂ©rience de bal participatif oĂč vous faites partie du spectacle en participant, en Ă©coutant en dansant ou encore en chantant. Un quatuor, composĂ© de S. Grosjean et H. Gendek, accompagnĂ© de R. Cavailles BEAT BOXEUR et S. Claude guitariste et accordĂ©oniste, partagera des moments musicaux entre percussion corporelle , danse, Beat-box et chant. Et tout cela dans un mode participatif et d’improvisation avec le public ! Venez partager ce moment en famille, entre amis avec curiositĂ© et Ă©nergie !Cabaret percussif en bal participatif Manifestation culturelle, Danse - Bal - Cabaret, Concert, SpectacleThouars 79100Le 12/03/2022Ce cabaret percussif sera en plusieurs temps musicaux et chorĂ©graphiques, des moments d’écoute, de dĂ©monstrations, de participations avec des temps de danses, avec des pas de base et des percussions corporelles abordables par tous. Pour se faire, un temps d’initiation aux percussions corporelles et vocales sera proposĂ© par la compagnie au public prĂ©sent. Venez vivre une expĂ©rience de bal participatif oĂč vous faites partie du spectacle en participant, en Ă©coutant en dansant ou encore en chantant. 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C'est le moment oĂč l'on se produit seul, en duo, en petite formation ou en orchestre, celui oĂč on danse. C'est aussi un temps de dĂ©couverte pour les spectateurs, des moments de partage en lien direct avec l'enseignement dispensĂ© et ouverts Ă  la curiositĂ© de tous les publics. RĂ©servations conseillĂ©es. Illeet-Vilaine - Agenda Danse - Bal - Cabaret Liste Vignettes 1 2 3 Suivant Danse - Bal - Cabaret - communes les plus actives - Ille-et-Vilaine 5 Chateaugiron 3 Cesson-SĂ©vignĂ© 3 Noyal-sur DĂ©couvrez ici les tarifs de l’Ecole de danse Marc Fabrici pour sa salle de danse Ă  sur l’offre de votre choix pour vous inscrire et consulter les modalitĂ©s d’ chaque abonnement, l’accĂšs Ă  la E-plateforme est compris dans le tarif. 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Les chĂšques vacances sont acceptĂ©s. RÉDUCTIONS pour la mĂȘme personne 1 cours supplĂ©mentaire -20%Tous les autres cours supplĂ©mentaires -40%Remise Ă©tudiants -5%Pass’Sport. Les rĂ©ductions ne sont pas cumulables MOYENS DE PAIEMENT ChĂšque ; EspĂšce ;Carte bancaire ; Virement ; ChĂšques vacances ; Uniquement pour le paiement intĂ©gral de l’abonnement en dĂ©but d’annĂ©e. INFORMATIONS GÉNÉRALES Les cours sont dispensĂ©s pendant 55 cours d’essai 10€ est payant et dĂ©ductible de l’abonnement pris aprĂšs le cours. 1 seul cours dĂ©ductible par personne pour toute la saisonLes tarifs sont basĂ©s sur un rythme de 30 sĂ©ances annuelles se dĂ©roulant hors vacances de danse se rĂ©serve le droit de modifier les dates des cours et des stagesRĂšglement en une fois en dĂ©but d’annĂ©e acceptĂ©e. PIÈCES À FOURNIR LORS DE L’INSCRIPTION certificat mĂ©dical de moins de 3 mois l’école de Danse dĂ©cline toute responsabilitĂ© en cas de certificat mĂ©dical manquant L’école de Danse se rĂ©serve le droit de modifier et d’annuler certains cours et inscription incluse l’acceptation du rĂšglement intĂ©rieur affichĂ© Ă  l’école de Danse !Les abonnements sont non remboursables et non cessibles. FRAIS D’INSCRIPTION Frais d’inscription Ă  payer en dĂ©but d’annĂ©e 30 €Ce montant comprend La licence Ă  la FFD FĂ©dĂ©ration Française de danse ;L’adhĂ©sion Ă  l’association Mulhouse danse club ;Frais divers. sakoX.
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