L 331-11 du code de la consommation, L. 670-6 du code de commerce, article 80 de la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohĂ©sion sociale, ordonnance n° 2013-421 du 23 mai 2013 relative Ă  l'inscription au fichier national MĂȘme si elle n’apparaĂźt pas clairement dans le Code civil, la libertĂ© contractuelle constitue le principe fondateur du droit des contrats. Essentielle au bon dĂ©veloppement des relations Ă©conomiques, et plus largement Ă  l’épanouissement des personnes, elle implique la libertĂ© de contracter ou de ne pas contracter, mais Ă©galement la libertĂ© de choisir son cocontractant et de dĂ©terminer librement le contenu de l’accord dans le respect des rĂšgles impĂ©ratives. Ainsi, ce principe permet de prĂ©sumer du libre choix que chacun dispose, tant au stade de la formation, qu’au stade de l’exĂ©cution et de la rupture du contrat. La facultĂ© de changer librement de partenaire est nĂ©cessaire au bon fonctionnement d’une Ă©conomie de marchĂ© et constitue un aspect fondamental de la libertĂ© Ă©conomique ainsi que du principe de libre concurrence. Il est cependant impĂ©rial que la rupture du contrat s’effectue dans les rĂšgles de l''art, car quand bien mĂȘme le cocontractant se sait fautif ou dĂ©faillant dans ses obligations, il peut solliciter des dommages et intĂ©rĂȘts pour rupture irrĂ©guliĂšre et/ou brutale des relations contractuelles. Le droit, en dehors des cas spĂ©ciaux, n’indemnise pas le professionnel du fait mĂȘme de la cessation des relations contractuelles, il considĂšre qu’il faut un cas de brutalitĂ© dans la rupture ou d’abus de droit liĂ©s aux circonstances de la rupture. En effet, l’exercice de la rupture dans le cadre des relations d’affaires signifie souvent la perte d’une partie substantielle de la clientĂšle ou des dĂ©bouchĂ©s du cocontractant exemple contrat de franchise , de concession, et est donc lourde d’enjeux Ă©conomiques et sociaux. Ainsi, lorsque l’on est en prĂ©sence d’un contrat entre les parties, on distingue selon qu’il s’agit d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e ou d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Dans la premiĂšre hypothĂšse, le non-renouvellement en l’absence de clause de tacite reconduction peut s’exercer sans prĂ©avis. Dans la seconde hypothĂšse, afin de rompre le contrat en dehors de toute notion de faute ou de violation par l’une des parties, il faut respecter le prĂ©avis contractuel s’il a Ă©tĂ© prĂ©vu, et dans le cas contraire, un prĂ©avis raisonnable. Ainsi, ce contrat peut faire l’objet par chacune des parties d’une rĂ©siliation unilatĂ©rale afin d’éviter que cette obligation ne se mue en un engagement perpĂ©tuel. Pendant longtemps, la brutalitĂ© de la rupture s’apprĂ©ciait exclusivement Ă  l’aune du droit commun des contrats article 1134 et 1147 du Code civil. DorĂ©navant, depuis la loi Galland du 1er juillet 1996, l’article L. 442-6-I-5° du Code du commerce permet de sanctionner toute rupture brutale rĂ©alisĂ©e sans prĂ©avis d’une durĂ©e suffisante. Cet article vise les relations contractuelles mais Ă©galement tous types de rapports commerciaux, mĂȘme en l’absence de tout contrat Ă©crit. I- La notion de rupture abusive des relations contractuelles entre sociĂ©tĂ©s Si le droit français prohibe les relations commerciales perpĂ©tuelles, il sanctionne Ă©galement sĂ©vĂšrement l’arrĂȘt brutal B de relations commerciales Ă©tablies A, que cet arrĂȘt soit partiel ou total, sans prĂ©avis raisonnable et suffisant pour que l’entreprise victime de la cessation puisse se rĂ©organiser afin de trouver de nouveaux dĂ©bouchĂ©s. A Le champ d’application matĂ©riel des relations commerciales Ă©tablies L’article L. 442-6-I-5° du Code du commerce Ă©numĂšre expressĂ©ment et de maniĂšre exhaustive les auteurs potentiels de la rupture tout producteur, commerçant, industriel, ou personne immatriculĂ©e au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ». Sont ainsi visĂ©es des personnes relevant de catĂ©gories juridiques diffĂ©rentes d’une part les commerçants et personnes immatriculĂ©es au registre des mĂ©tiers et d’autre part les personnes non apprĂ©hendĂ©es juridiquement telles que les producteurs et industriels. Est donc admis comme auteur de la rupture un professionnel qui exerce une activitĂ© dans la sphĂšre concurrentielle Cass. com., 14 septembre 2010 n°09-14322. De plus, s’agissant de la victime de la rupture, la loi n’en donne aucune dĂ©finition. Ainsi, peuvent avoir potentiellement la qualitĂ© de victime tous agents Ă©conomiques ayant entretenus des relations d'affaires peu importe l’objet et la nature de l’activitĂ© exercĂ©e avec l’une des personnes prĂ©citĂ©es par le texte de loi. La seule exigence concernant la victime est qu’elle soit partie Ă  une relation d’affaire, ce qui Ă©carte nĂ©cessairement les relations entre professionnels et consommateurs. Pour que la relation commerciale soit considĂ©rĂ©e comme Ă©tablie, les juges prennent en compte la durĂ©e totale de la relation, peu importe le cadre juridique dans lequel elle a pu s’inscrire. Ainsi, l’exĂ©cution d’un contrat de prestation unique exclut la stabilitĂ© des relations des parties. Compte tenu de sa briĂšvetĂ© et de son caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre, une telle relation ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une relation commerciale Ă©tablie au sens de l’article du Code de commerce. A l’inverse, un arrĂȘt de la Cour d’appel de Lyon CA Lyon, 3Ăšme ch., 30 mars 2012 n°10-08597 a considĂ©rĂ© que l’existence du contrat de distribution entre deux sociĂ©tĂ©s commerciales ne laissait planer aucun doute quant Ă  l’existence de relations commerciales Ă©tablies. La Cour de cassation a dĂ©fini en 2008 ce qu’elle entendait par cette notion une relation commerciale entre les parties qui revĂȘt avec la rupture un caractĂšre suivi, stable et habituel ». L’existence d’un contrat dont l’échĂ©ance est postĂ©rieure Ă  la date de la rupture est un indicateur essentiel. Le droit des obligations relatif Ă  la rupture des relations contractuelles est donc lĂ©gitimement exclu au profit du rĂ©gime spĂ©cial issu du Code de commerce. B La condition d’application la brutalitĂ© de la rupture Depuis la loi du 1er juillet 1996, l''article L. 442-6-I-5° s''applique Ă  la rupture totale, mais aussi Ă  la rupture partielle des relations commerciales. Si la rupture totale se traduit souvent par une cessation pure et simple de la relation contractuelle rĂ©siliation ou non-renouvellement d''un contrat, la rupture partielle peut revĂȘtir de nombreuses formes telles qu’un changement d’organisation dans le mode de distribution d’un fournisseur ou une rĂ©duction significative des relations d’affaires. Le fait de ne pas renouveler un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e peut constituer une rupture des relations commerciales dĂšs lors que dans la mesure oĂč plusieurs contrats se succĂšdent, le cocontractant pouvait lĂ©gitimement croire Ă  la poursuite de ces renouvellements exemple CA Paris, 14 dĂ©cembre 2005, nÂș 04-24526. En principe, la rĂ©siliation unilatĂ©rale d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e peut intervenir Ă  tout moment, sauf mauvaise foi. Or, l’auteur de la rupture est tenu d’accorder Ă  son cocontractant un prĂ©avis suffisant avant la cessation des relations. La durĂ©e de ce prĂ©avis sera fonction du temps Ă©coulĂ© depuis la conclusion du contrat, et ce, afin de permettre Ă  l’autre partie de se rĂ©organiser CA Paris, 20 dĂ©cembre 2007, n°06-1841. Le dĂ©lai ne va commencer Ă  courir qu’à partir de l’envoi d’un Ă©crit, puisque le texte exige un prĂ©avis Ă©crit. Si le contrat ne prĂ©voit pas de prĂ©avis, le dĂ©lai peut ĂȘtre fixĂ© dans un contrat-type ou un accord interprofessionnel et, Ă  dĂ©faut, c’est Ă  la partie de calculer elle-mĂȘme la durĂ©e du prĂ©avis qu’elle entend soumettre. La partie Ă  l’initiative de la rupture a tout intĂ©rĂȘt Ă  prendre d’autres facteurs en compte en plus de la durĂ©e des relations commerciales. Ainsi, les magistrats ont recours de plus en plus souvent Ă  d’autres Ă©lĂ©ments tels que le domaine professionnel, l’importance financiĂšre de la relation commerciale, les possibilitĂ©s de reconversion, l’existence d’un accord d’exclusivitĂ©, les investissements rĂ©alisĂ©s dans le cadre de la relation, l’état de dĂ©pendance Ă©conomique de la victime. La loi ne prĂ©voit que deux hypothĂšses oĂč la rĂ©siliation peut intervenir sans prĂ©avis l’inexĂ©cution par l’autre partie de ses obligations et la force majeure. II- Le rĂ©gime de la rupture abusive des relations contractuelles La jurisprudence a Ă©tĂ© hĂ©sitante en la matiĂšre, mais elle a finalement tranchĂ© sur la nature de l’action de l’article L. 442-6-I-5° du Code de commerce il s’agit d’une action en responsabilitĂ© dĂ©lictuelle A. Ainsi, ce droit spĂ©cial s’avĂšre ĂȘtre une source d’insĂ©curitĂ© juridique pour les entreprises, ceci Ă©tant essentiellement dĂ» Ă  l’imprĂ©visibilitĂ© du pouvoir souverain d’apprĂ©ciation des juges du fond B. A Une responsabilitĂ© dĂ©lictuelle Par plusieurs arrĂȘts, la Cour de cassation a tranchĂ© en faveur d’une responsabilitĂ© dĂ©lictuelle, mĂȘme lorsque l’on se trouve dans un cadre contractuel Cass. com., 6 fĂ©vrier 2007, n°03-20463 et 13 janvier 2009, nÂș 08-13971. Elle admet que le fait pour tout producteur, commerçant, industriel ou personne immatriculĂ©e au rĂ©pertoire des mĂ©tiers de rompre brutalement, mĂȘme partiellement, une relation commerciale Ă©tablie, sans prĂ©avis Ă©crit
, engage la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle de son auteur ». Ainsi, la Cour de cassation autorise un cocontractant Ă  exercer une action extracontractuelle pour obtenir rĂ©paration du prĂ©judice subi Ă  l’occasion de l’exĂ©cution d’un contrat. Ceci s’explique par le fait que l’indemnisation accordĂ©e Ă  la victime d’une rupture brutale n’a pas vocation Ă  rĂ©parer le dommage nĂ© de l’inexĂ©cution ou de la violation des obligations du contrat, mais celui liĂ© au caractĂšre brutal de la rupture. En consĂ©quence, la nature dĂ©lictuelle de l’action conduit Ă  rendre inefficaces des clauses contractuelles et notamment celles attributives de juridiction. Aux termes de l’article 46 du Nouveau Code de procĂ©dure civile, le demandeur peut saisir soit la juridiction du lieu oĂč le dĂ©fendeur a son domicile ou siĂšge social, soit celle du lieu du fait dommageable, soit celle dans le ressort de laquelle le dommage a Ă©tĂ© subi. La Cour de cassation ch. com., 6 octobre 2005, n°03-20187 a jugĂ© que lorsque le dommage Ă©quivaut Ă  la cessation d’activitĂ© suite aux difficultĂ©s financiĂšres issues de la rupture brutale des relations commerciales, le lieu oĂč il a Ă©tĂ© subi est celui oĂč s’exerçait l’activitĂ© qui a pris fin et non le lieu oĂč la dĂ©cision de rupture a Ă©tĂ© prise. En ce qui concerne l’évaluation du prĂ©judice, ce n’est pas la rupture en elle-mĂȘme qui est sanctionnĂ©e, mais les circonstances qui l’entourent. Ainsi, la partie qui subit la rupture ne peut obtenir rĂ©paration que du prĂ©judice entrainĂ© par le caractĂšre brutal de la rupture. Cependant, en pratique, les juges accordent parfois des dommages et intĂ©rĂȘts allant au-delĂ  de la seule perte rĂ©sultant directement de la brutalitĂ© de la cessation et tiennent compte de l’indemnisation des pertes annexes, des couts dus Ă  la dĂ©sorganisation de l’activitĂ© ou Ă  l’impossibilitĂ© de rĂ©cupĂ©rer certains investissements et de la dĂ©pendance Ă©conomique. B Source d’insĂ©curitĂ© juridique Le fait que le dĂ©lai de prĂ©avis suffisant soit apprĂ©ciĂ© souverainement par les juges du fond est source d’insĂ©curitĂ© juridique. En effet, il est trĂšs difficile de dĂ©terminer en fonction des circonstances quel dĂ©lai peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le juste dĂ©lai. On peut effectuer une comparaison en matiĂšre de prix s’il est trĂšs facile de dire quand un prix est manifestement excessif, il est beaucoup plus difficile de dire quel serait le prix le plus juste. Ainsi, les dĂ©cisions prises par les juges du fond sont parfois trĂšs divergentes selon les situations. Concernant un arrĂȘt, le tribunal de premiĂšre instance a pu juger que le dĂ©lai de prĂ©avis raisonnable pour 9 ans de relations commerciales Ă©tait de 2 ans alors que la Cour d’appel a considĂ©rĂ© qu’il suffisait de 3 mois. Puisque ce pouvoir s’exerce Ă  l’encontre de la volontĂ© des parties on peut considĂ©rer qu’il s’agit d’un pouvoir exorbitant reconnu aux juges. Or, dans certaines dĂ©cisions, l’article L. 442-6-I-5° semble ĂȘtre un moyen de supplĂ©er une partie de l’absence d’indemnitĂ© de clientĂšle due aux distributeurs dont les contrats ont cessĂ©s. Afin d’éviter un risque trop Ă©levĂ© d’insĂ©curitĂ© juridique et de garantir une certaine prĂ©visibilitĂ© des entreprises, il serait intĂ©ressant de multiplier la signature d’accords interprofessionnels ou Ă  dĂ©faut l’adoption des arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels dĂ©finissant un dĂ©lai minimum de prĂ©avis. Sources - Code de commerce - - - - - Martine Behar-Touchais La rupture d’une relation commerciale Ă©tablie », Petites affiches, 9 octobre 2008, n°203, - SĂ©bastien Petit La rupture abusive des relations commerciales », Petites affiches, 18 septembre 2008, n°188,
LebĂ©nĂ©ficiaire doit, en cas d’avarie des marchandises livrĂ©es ou de manquants, effectuer toutes les rĂ©serves nĂ©cessaires auprĂšs du transporteur par lettre recommandĂ©e avec AR dans les 3 jours de sa rĂ©ception, conformĂ©ment Ă  l’article L.133-3 du Code de commerce. Copie nous sera adressĂ©e simultanĂ©ment.
Émettre des rĂ©servesVous avez fait appel Ă  une sociĂ©tĂ© de dĂ©mĂ©nagement. Vous constatez, le jour du dĂ©mĂ©nagement, que des meubles ont Ă©tĂ© dĂ©tĂ©riorĂ©s ou perdus. Seconde possibilitĂ© vous constatez de tels dommages aprĂšs le dĂ©part du dĂ©mĂ©nageur. Vous souhaitez faire valoir vos droits et ĂȘtre indemnisĂ©e. TĂ©lĂ©charger en .docx TĂ©lĂ©charger en .doc TĂ©lĂ©charger en .odt Ce que dit la loi Le dĂ©mĂ©nageur est responsable automatiquement pour les pertes et avaries de la chose objet du transport, sauf force majeure et vice de la chose. La faute du client peut parfois ĂȘtre invoquĂ©e. Des rĂšgles spĂ©cifiques sont prĂ©vues dans le Code de la consommation quand le contrat de dĂ©mĂ©nagement est conclu entre un professionnel et un consommateur. Pour engager la responsabilitĂ© du dĂ©mĂ©nageur, il vous appartient de faire Ă©tat des dommages consĂ©cutifs au dĂ©mĂ©nagement. Vous pouvez le faire en Ă©mettant des rĂ©serves Ă  la livraison. Si celles-ci ne sont pas contestĂ©es par le dĂ©mĂ©nageur, cela vous dispense d’une protestation motivĂ©e. Si le dĂ©mĂ©nageur conteste ces dommages, vous devez Ă©mettre des rĂ©serves motivĂ©es par lettre recommandĂ©e, ceci dans les 10 jours Ă  compter de la rĂ©ception des objets transportĂ©s. Cette protestation faite par lettre recommandĂ©e, idĂ©alement avec accusĂ© de rĂ©ception, dans ce dĂ©lai de 10 jours produit ses effets mĂȘme en l'absence de rĂ©serves formulĂ©es Ă  la livraison. Vous constatez les avaries aprĂšs le dĂ©part des dĂ©mĂ©nageurs et mĂȘme si vous n’avez pas Ă©mis de rĂ©serves Ă  la livraison vous devez aussi Ă©mettre vos rĂ©serves dans ce mĂȘme dĂ©lai de 10 jours par lettre recommandĂ©e, idĂ©alement avec accusĂ© de rĂ©ception. La loi parle d’un dĂ©lai de 10 jours calendaires rĂ©volus Ă  compter de la rĂ©ception des Ă©lĂ©ments transportĂ©s. Cela signifie que tous les jours du calendrier doivent ĂȘtre pris en compte pour le calcul samedis, dimanches et jours fĂ©riĂ©s y compris le dernier jour. On entend par protestations motivĂ©es celles qui prĂ©cisent les meubles concernĂ©s ainsi que la nature de la mauvaise exĂ©cution allĂ©guĂ©e. Article L. 224-63 du Code de la consommation et article L. 133-1 du Code de commerce. Article 3 de l’arrĂȘtĂ© du 27 avril 2010 relatif Ă  la publicitĂ© des prix des prestations de dĂ©mĂ©nagement. Ce que vous pouvez faire Si vous avez Ă©mis des rĂ©serves non contestĂ©es par le dĂ©mĂ©nageur, demandez une indemnisation par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception LRAR. Dans les autres cas, vous devez rĂ©diger votre protestation motivĂ©e Ă  la suite des avaries dans le dĂ©lai de 10 jours Ă  compter de la rĂ©ception des objets transportĂ©s. En cas de contestation du dĂ©mĂ©nageur, vous avez un an pour agir en justice. Article L. 133-6 du Code de commerce. Devant quel tribunal agir Sauf cas particuliers, lorsque vous saisirez le tribunal, vous devrez justifier avoir rĂ©alisĂ© des dĂ©marches en vue de parvenir Ă  une rĂ©solution amiable du litige art. 54 du Code de procĂ©dure civile. Il s’agit, par exemple, d’évoquer les diffĂ©rents courriers que vous avez Ă©crits ainsi que les dĂ©lais laissĂ©s pour vous rĂ©pondre. À dĂ©faut, le juge pourra vous inviter Ă  procĂ©der Ă  une tentative de rĂšglement amiable de votre litige avant de vous adresser Ă  nouveau Ă  lui. Retrouvez notre fiche Devant quel tribunal agir ? » À noter Ce modĂšle de lettre a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par le Service d’Information Juridique de l’UFC-Que Choisir. ComposĂ© de juristes, il rĂ©pond aux questions des abonnĂ©s Ă  Que Choisir afin de leur indiquer la marche Ă  suivre pour venir Ă  bout de la plupart des problĂšmes de consommation qu’ils peuvent rencontrer dans leur vie quotidienne produits dĂ©fectueux et prestations de services peu satisfaisantes, contentieux en matiĂšre d’assurance ou de banque, litiges locataires-propriĂ©taires, questions relatives Ă  la copropriĂ©tĂ© etc. Attention ce modĂšle de lettre n’a pas vocation Ă  se substituer Ă  des conseils personnalisĂ©s qui pourraient vous ĂȘtre fournis par nos associations locales ou par des professionnels du droit. Il a pour objet de vous proposer une argumentation que vous jugez pertinente au regard de votre situation.
registredu commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  affiliation au rĂ©gime prĂ©vu Ă  l’article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale (auto-entreprise, rĂ©gime microsocial) si le fonctionnaire occupe un emploi Ă  temps complet et qu’il exerce ses fonctions Ă  temps plein ; Le cumul d’un emploi permanent Ă  temps complet avec un ou plusieurs autres emplois
La réception des objets transportés éteint toute action contre le voiturier pour avarie ou perte partielle si dans les trois jours, non compris les jours fériés, qui suivent celui de cette réception, le destinataire n'a pas notifié au voiturier, par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandée, sa protestation motivée. Si dans le délai ci-dessus prévu il est formé une demande d'expertise en application de l'article L. 133-4, cette demande vaut protestation sans qu'il soit nécessaire de procéder comme il est dit au premier alinéa. Toutes stipulations contraires sont nulles et de nul effet. Cette derniÚre disposition n'est pas applicable aux transports internationaux.
III – L’article L. 133‑4‑7 du code de la sĂ©curitĂ© sociale est ainsi modifiĂ© : 1° AprĂšs les mots : « le statut est dĂ©fini aux articles L. 526‑6 Ă  L. 526‑21 du code de commerce », sont insĂ©rĂ©s les mots : « ou l’entrepreneur individuel dont le statut est dĂ©fini Ă  la section 3 du chapitre VI du titre II du livre V du mĂȘme code » ; 2° Les mots : « dĂšs lors que le Forum Questions techniques et entraide entre juristes Sujet responsabilitĂ© et transport franco responsabilitĂ© et transport franco "Membre actif" 82 messages Localisation 75 Profession Documentaliste, KM Bonjour, qqn sait-il si le fait que le transport soit conclu entre l'acheteur et le vendeur "franco" c-Ă -d aux frais du destinataire a une incidence sur les responsabilitĂ©s des parties au contrat contrat de vente et contrat de transport. Sinon, oĂč puis-je chercher ça? Merci. Re responsabilitĂ© et transport franco de Erick le Mer 28 FĂ©v 2007 1213 "VĂ©tĂ©ran" 769 messages Localisation 75 Profession Avocat bergamascovic a Ă©crit Bonjour, qqn sait-il si le fait que le transport soit conclu entre l'acheteur et le vendeur "franco" c-Ă -d aux frais du destinataire a une incidence sur les responsabilitĂ©s des parties au contrat contrat de vente et contrat de transport.Sinon, oĂč puis-je chercher ça?Merci. Non, cela n'a aucune incidence, les marchandises voyageant toujours aux risques du destinataire. Vous trouverez ça, soit dans le Lamy droit des transports, soit en consultant les diffĂ©rents contrats types de transport de marchandises. La seule exception notable concerne le transport de dĂ©chets qui demeurent sous la responsabilitĂ© de leur "propriĂ©taire" jusqu'Ă  leur Ă©limination. Cdt. de HervĂ© le Mer 28 FĂ©v 2007 1215 "VĂ©tĂ©ran" 3913 messages Localisation Etranger Profession Juriste Vous parlez d'une livraison franco port payĂ© par le destiantaire directement au vendeur et non au transporteur ou contre-remboursement livraison payĂ©e par l'acheteur au trasporteur ? Quand les cons voleront, il fera nuit en plein jour... de Erick le Mer 28 FĂ©v 2007 1223 "VĂ©tĂ©ran" 769 messages Localisation 75 Profession Avocat HervĂ© a Ă©crit Vous parlez d'une livraison franco port payĂ© par le destiantaire directement au vendeur et non au transporteur ou contre-remboursement livraison payĂ©e par l'acheteur au trasporteur ? Il me semble que quelle que soit l'hypothĂšse, cela ne fait aucune diffĂ©rence au regard des risques liĂ©s au transport. Je me trompe ? de HervĂ© le Mer 28 FĂ©v 2007 1229 "VĂ©tĂ©ran" 3913 messages Localisation Etranger Profession Juriste Juste un peu le transporteur peut refuser la livraison dans le cas d'un paiement contre remboursement s'il n'obtient pas le paiement au moment de la prĂ©sentation de la marchandise. Il n'est cependant plus responsable de la conservation de la marchandise Ă  compter de la premiĂšre prĂ©sentation au destinataire selon le contrat type de transport Ă©ditĂ© par le ministĂšre. Par ailleurs, une autre question dans l'opĂ©ration de transport, y-a-t-il un non commerçant impliquĂ© ? La loi Gayssot intĂ©grĂ©e au Code de commerce, notamment Ă  l'article L132-8 permet de recourrir contre tout intervenant Ă  l'opĂ©ration de transport routier expĂ©diteur, destinataire, commissionnaire Ă©ventuel pour que le transporteur puisse se faire payer du prix qui lui est dĂ». Cependant, bien que le transport soit une opĂ©ration commerciale par nature, l'application du Code de commerce Ă  un particulier ou un non commerçant peut parfois poser des problĂšmes d'application. Par ailleurs, le cas Ă©chĂ©ant, attention Ă  la prescription de l'article L133-6 du code de commerce 1 an. Quand les cons voleront, il fera nuit en plein jour... de bergamascovic le Mer 28 FĂ©v 2007 1229 "Membre actif" 82 messages Localisation 75 Profession Documentaliste, KM Merci de vos rĂ©ponses. Je parle de livraison franco. J'ai du mal a faire le lien entre les incidences d'une telle stipulation dans le contrat de vente et le contrat de transport qui s'en suit. Qui sera alors partie au contrat de transport si c'est le destinataire le dĂ©biteur du paiement du transport? Les responsabilitĂ©s Ă©ventuelles retard, pertes dans la relation acheteur-vendeur ne seront rĂ©glĂ©es que par le contrat de transport en cas de silence du contrat de vente sur ce point? Je pense que la rĂ©ponse Ă  ma question se situe dans celle-ci si le transport est franco dans le contrat de vente, qui est partie au contrat de transport? L'acheteur, le vendeur, les deux? Encore merci. Si vous avez des prĂ©cisions... Ps j'ai bien Lamy mais dans quelle partie dois-je regarder? Frais de port? ResponsabilitĂ©? Sachant que c'est la responsabilitĂ© des seules parties au contrat de transport qui sera traitĂ©e je suppose. de Erick le Mer 28 FĂ©v 2007 1237 "VĂ©tĂ©ran" 769 messages Localisation 75 Profession Avocat HervĂ© a Ă©crit Juste un peu le transporteur peut refuser la livraison dans le cas d'un paiement contre remboursement s'il n'obtient pas le paiement au moment de la prĂ©sentation de la marchandise. Il n'est cependant plus responsable de la conservation de la marchandise Ă  compter de la premiĂšre prĂ©sentation au destinataire selon le contrat type de transport Ă©ditĂ© par le ailleurs, une autre question dans l'opĂ©ration de transport, y-a-t-il un non commerçant impliquĂ© ? La loi Gayssot intĂ©grĂ©e au Code de commerce, notamment Ă  l'article L132-8 permet de recourrir contre tout intervenant Ă  l'opĂ©ration de transport routier expĂ©diteur, destinataire, commissionnaire Ă©ventuel pour que le transporteur puisse se faire payer du prix qui lui est dĂ». Cependant, bien que le transport soit une opĂ©ration commerciale par nature, l'application du Code de commerce Ă  un particulier ou un non commerçant peut parfois poser des problĂšmes d'application. Par ailleurs, le cas Ă©chĂ©ant, attention Ă  la prescription de l'article L133-6 du code de commerce 1 an. C'est surement vrai tout ça, mais ça ne contredit en rien mon message qui disait que le fait que le transport soit franco ou en port dĂ» est sans incidence sur les risques liĂ©s au transport. Cdt de HervĂ© le Mer 28 FĂ©v 2007 1242 "VĂ©tĂ©ran" 3913 messages Localisation Etranger Profession Juriste Ben si un peu... Si le transport se fait franco, le transporteur ne peut pas retenir la marchandise si le destinataire est prĂ©sent et l'accepte, avec ou sans paiement normalement sans d'ailleurs. Dans le cas d'une rĂ©tention pour un motif quelconque, il commettrait une faute contractuelle susceptible d'engager sa responsabilitĂ© civile Ă  l'Ă©gard de tous les autres intervenants Ă  l'opĂ©ration de transport. Au contraire, dans le cas d'un transport contre-remboursement, la rĂ©tention de la marchandise est parfaitement lĂ©gale en l'absence de paiement Ă  la livraison et n'egage en rien la RC du transporteur. Quand les cons voleront, il fera nuit en plein jour... de Erick le Mer 28 FĂ©v 2007 1248 "VĂ©tĂ©ran" 769 messages Localisation 75 Profession Avocat HervĂ© a Ă©crit Ben si un peu... Si le transport se fait franco, le transporteur ne peut pas retenir la marchandise si le destinataire est prĂ©sent et l'accepte, avec ou sans paiement normalement sans d'ailleurs. Dans le cas d'une rĂ©tention pour un motif quelconque, il commettrait une faute contractuelle susceptible d'engager sa responsabilitĂ© civile Ă  l'Ă©gard de tous les autres intervenants Ă  l'opĂ©ration de contraire, dans le cas d'un transport contre-remboursement, la rĂ©tention de la marchandise est parfaitement lĂ©gale en l'absence de paiement Ă  la livraison et n'egage en rien la RC du parlĂ© simplement des risques liĂ©s au transport et pas de la responsabilitĂ© du paiement... [/quote] de HervĂ© le Mer 28 FĂ©v 2007 1337 "VĂ©tĂ©ran" 3913 messages Localisation Etranger Profession Juriste Et si la marchandise n'est pas livrĂ©e avec un destinataire de mauvaise foi en cas de contre remboursement, le risque liĂ© au transport de mettre en jeu une RC ne compte pas? Je me permets d'insister si on parle par exemple de livraison d'une machine constituant un investissement important par exemple... Sinon, si vous parliez uniquement du risque liĂ© Ă  la marchandise, sa conservation et sa qualitĂ©, de toute maniĂšre, cela dĂ©pend essentiellement du transfert de propriĂ©tĂ© de la marchandise cf contrat de vente et lĂ  nous sommes d'accord. Quand les cons voleront, il fera nuit en plein jour... Afficher les messages postĂ©s depuis Afficher les messages postĂ©s depuis Qui est en ligne Au total il y a 24 utilisateurs en ligne 0 enregistrĂ©, 1 invisible et 23 invitĂ©s basĂ©es sur les utilisateurs actifs des 5 derniĂšres minutes. Le record du nombre d’utilisateurs en ligne est de 1334, le Mar 14 Avr 2020 2028 Bienvenue sur le Village de la Justice. Le 1er site de la communautĂ© du droit, certifiĂ© 4e site Pro en France Avocats, juristes, fiscalistes, notaires, huissiers, magistrats, RH, paralegals, Ă©tudiants... y trouvent services, informations, contacts et peuvent Ă©changer et recruter. * Aujourd'hui 149 110 membres, 23074 articles, 126 575 messages sur les forums, 4 300 annonces d'emploi et stage... et 2 000 000 visites du site par mois en moyenne. * FOCUS SUR > Suite du Legal Design Sprint 2022-2023 ! Angers, Bruxelles, Rennes, Lyon et Paris... A LIRE AUSSI > Suivez le Village sur les RĂ©seaux sociaux... 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III – À l’article L. 133-4-7 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, les mots : « Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e dont le statut est dĂ©fini aux articles L. 526-6 Ă  L. 526-21 du code de commerce » sont remplacĂ©s par les mots : « , qu’il soit ou non soumis au rĂ©gime dĂ©fini Ă  la section 2 du chapitre VI du titre II du livre V du code de commerce, ». Objet. Cet amendement a plusieurs

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Pourtoute opération commerciale conclue pendant la durée du contrat d'agence, l'agent commercial a droit à la commission définie à l'article L. 134-5 lorsqu'elle a été conclue
Le Code monétaire et financier regroupe les lois relatives au droit monétaire et financier français. Gratuit Retrouvez l'intégralité du Code monétaire et financier ci-dessous Article L133-6 Entrée en vigueur 2018-01-13 I. - Une opération de paiement est autorisée si le payeur a donné son consentement à son exécution. Toutefois, le payeur et son prestataire de services de paiement peuvent convenir que le payeur pourra donner son consentement à l'opération de paiement aprÚs l'exécution de cette derniÚre. II. - Une série d'opérations de paiement est autorisée si le payeur a donné son consentement à l'exécution de la série d'opérations, notamment sous la forme d'un mandat de prélÚvement.
Codede commerce : article L133-3 Article L. 133-3 du Code de commerce. Article précédent - Article suivant - Liste des articles. La réception des objets transportés éteint toute action contre le voiturier pour avarie ou perte partielle si dans les trois jours, non compris les jours fériés, qui suivent celui de cette réception, le destinataire n'a pas notifié au voiturier, par acte
Imprimer DĂ©finition de l'activitĂ© Transport routier de marchandises Ă  titre onĂ©reux pour le compte d'autrui au moyen de vĂ©hicules motorisĂ©s dont le poids total autorisĂ© en charge est infĂ©rieur Ă  3,5 tonnes y compris vĂ©hicules de moins de 4 roues scooter, moto, mobylette, triporteur.... Nature de l'activitĂ© CFE compĂ©tent Jusqu'au 31 dĂ©cembre 2022 Chambre de commerce et d'industrie A partir du 1er janvier 2023 Guichet unique obligatoire INPI A noter Dans le cadre de la mise en place de la rĂ©forme du guichet unique dĂ©cret 2020-946 du 30 juillet 2020 il est dĂ©sormais possible de rĂ©aliser toutes les dĂ©marches de crĂ©ation de l’entreprise au lien suivant. Le CFE compĂ©tent laisse place au guichet unique durant une pĂ©riode transitoire depuis le 1er avril 2021, jusqu’au 1er janvier 2023. La rĂ©forme vise Ă  simplifier le traitement des dossiers en assignant un interlocuteur unique aux crĂ©ateurs d’entreprise qui servira d’intermĂ©diaire avec tous les organismes impliquĂ©s. Contexte Les Ă©lĂ©ments ci-dessous sont donnĂ©s Ă  titre d'information. MalgrĂ© le soin apportĂ© Ă  leur rĂ©daction et Ă  leur actualisation, les informations indiquĂ©es dans cette fiche ne peuvent en aucune maniĂšre engager la responsabilitĂ© de Bpifrance CrĂ©ation. Pour finaliser vos dĂ©marches, rapprochez-vous des autoritĂ©s compĂ©tentes. Tout ouvrir Les conditions d'installation Obligation de dĂ©signer un gestionnaire de transport L'entreprise qui souhaite exercer une activitĂ© de dĂ©mĂ©nagement doit dĂ©signer un gestionnaire de transport, qui doit ĂȘtre une personne physique rĂ©sidant dans l'Union europĂ©enne. La dĂ©signation du gestionnaire de transport s'effectue au moyen d'un formulaire CERFA selon le cas CERFA n° 16092, n° 16093 ou n° 16094 adressĂ© lors de la demande d’autorisation d’exercer la profession voir Les dĂ©marches Ă©tape par Ă©tape » - Demander l'autorisation d'exercer la profession de transporteur routier de marchandises ». Ce gestionnaire doit diriger de façon effective et permanente ses activitĂ©s de transport et les missions du gestionnaire de transport sont notamment les suivantes - la gestion de l'entretien des vĂ©hicules affectĂ©s Ă  l'activitĂ© de transport de l'entreprise, - la vĂ©rification des contrats et des documents de transport, - la comptabilitĂ© de base, - l'affectation des chargements ou des services aux conducteurs et aux vĂ©hicules, - la vĂ©rification des procĂ©dures en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. Le gestionnaire de transport doit justifier d'un lien rĂ©el avec l'entreprise, il peut ĂȘtre - dirigeant, propriĂ©taire ou actionnaire de cette entreprise ; s'il n'est pas salariĂ© de l'entreprise, il doit exercer cette fonction Ă  titre onĂ©reux et avoir statutairement le pouvoir d'engager l'entreprise ou avoir reçu une dĂ©lĂ©gation Ă  cet effet, - salariĂ©, s'il dĂ©tient, de par son contrat de travail, les autorisations de pouvoir et de signature qui y sont affĂ©rentes, - ou, dans une entreprise individuelle, le chef d'entreprise lui-mĂȘme. Pour pouvoir se voir reconnaĂźtre la qualitĂ© de gestionnaire de transport, la personne physique doit donc - DĂ©tenir la capacitĂ© professionnelle, - Assurer des missions de responsabilitĂ©, - DĂ©tenir des dĂ©lĂ©gations de pouvoirs et de signature, - Avoir un lien rĂ©el avec l’entreprise, - Être rĂ©munĂ©rĂ©e, - Ne pas cumuler les noter si l'entreprise a un caractĂšre familial et qu'elle utilise au maximum 5 vĂ©hicules, les fonctions de gestionnaire de transport peuvent Ă©galement ĂȘtre assurĂ©es, y compris Ă  temps partiel, par le conjoint du chef d'entreprise, par son partenaire pacsĂ© ou par une personne possĂ©dant un lien de parentĂ© direct avec lui. Cette possibilitĂ© est Ă©tendue aux EURL, aux SARL dont les associĂ©s ont un lien de parentĂ© direct avec le chef d'entreprise et aux la fiche n°7 de la circulaire du 2 mai 2013 modifiant la circulaire du 4 mai 2012 relative Ă  l'accĂšs Ă  la profession de transporteur routier et Ă  l'accĂšs au marchĂ© du transport routier Le gestionnaire de transport est mentionnĂ© au registre Ă©lectronique national des entreprises de transport. Dans le cas d'un groupe d'entreprises, une personne physique, salariĂ©e ou dirigeant d'une entreprise du groupe, peut ĂȘtre nommĂ©e gestionnaire de transport d'une ou plusieurs entreprises du groupe. Si l'entreprise ne dispose pas en son sein d'un gestionnaire de transport, elle peut dĂ©signer une personne physique qu'elle habilite par contrat Ă  exercer, pour son compte, les tĂąches de gestionnaire de transport. Ce contrat doit notamment prĂ©ciser les responsabilitĂ©s assumĂ©es par la personne dĂ»ment dĂ©signĂ©e, dans l'intĂ©rĂȘt de l'entreprise cocontractante et en toute indĂ©pendance Ă  l'Ă©gard de toute entitĂ© pour laquelle cette entreprise exĂ©cute des transports. Le contrat est joint au formulaire Cerfa prĂ©citĂ©. En outre, le gestionnaire de transport doit respecter les conditions de rĂ©sidence, de capacitĂ© professionnelle et d'honorabilitĂ© voir les rubriques ci-dessous. Articles R3211-43 Ă  R3211-45 du code des transports et article 2 de l'arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2011 CapacitĂ© professionnelle du gestionnaire de transport Le gestionnaire de transport doit ĂȘtre titulaire d'une attestation de capacitĂ© professionnelle en transport routier lĂ©ger de marchandises. Cette attestation est dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet de rĂ©gion aux personnes qui justifient - soit avoir rĂ©ussi un examen Ă©crit obligatoire portant sur un rĂ©fĂ©rentiel de connaissances dĂ©fini par le ministre chargĂ© des transports, selon la liste de matiĂšres figurant en annexe 1 du rĂšglement CE n° 1071/2009 du 21 octobre 2009 ; - soit ĂȘtre titulaires du baccalaurĂ©at professionnel . "Exploitation des transports", . ou "Transport". Condition de rĂ©sidence du gestionnaire de transport Limitation d'activitĂ© du gestionnaire de transport L’entreprise qui ne dispose pas en son sein de gestionnaire de transport peut dĂ©signer une personne physique qu’elle habilite, par contrat, Ă  exercer pour son compte les tĂąches qui incombent au gestionnaire de transport. Cette facultĂ© ne concerne pas le cas des groupes d’entreprises de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises. La personne dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport au sein d'une entreprise de transport - ne peut pas simultanĂ©ment ĂȘtre dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport en qualitĂ© de prestataire extĂ©rieur dans une autre entreprise de transport, - ne peut pas ĂȘtre gestionnaire salariĂ© Ă  temps partiel dans une entreprise de transport routier et agent salariĂ© dans une autre entreprise. La personne dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport en qualitĂ© de prestataire extĂ©rieur Ă  l'entreprise sous contrat de prestation de services avec elle peut diriger au maximum les activitĂ©s de transport - soit de 2 entreprises de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises, - soit d'une entreprise de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises et d'une entreprise de transport public routier de personnes, dĂšs lors qu'elle possĂšde Ă©galement l'attestation de capacitĂ© professionnelle affĂ©rente au transport public routier de personnes. Dans ces deux hypothĂšses, le nombre cumulĂ© de vĂ©hicules motorisĂ©s des deux entreprises et pouvant ĂȘtre gĂ©rĂ© par le gestionnaire de transport est limitĂ© Ă  20. Articles R 3211-45 et R3211-46 du code des transports, circulaire du 4 mai 2012 relative Ă  l’accĂšs Ă  la profession de transporteur routier et Ă  l’accĂšs au marchĂ© du transport routier Conditions d'honorabilitĂ© Il doit ĂȘtre satisfait Ă  l'exigence d'honorabilitĂ© professionnelle par chacune des personnes suivantes - l'entreprise, personne morale, - le gestionnaire de transport. Et, notamment, selon la forme juridique de l'entreprise - le commerçant, chef d'entreprise individuelle, - les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e, - les associĂ©s et les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s en nom collectif SNC, - le prĂ©sident du conseil d'administration, les membres du directoire et les directeurs gĂ©nĂ©raux des sociĂ©tĂ©s anonymes, - le prĂ©sident et les dirigeants des sociĂ©tĂ©s par actions simplifiĂ©es. Ces personnes ne doivent pas avoir fait l'objet de condamnations telles que - interdictions d'exercer une profession commerciale ou industrielle, - infractions dĂ©lictuelles concernant notamment la sĂ©curitĂ© routiĂšre, les temps de conduite et de repos des conducteurs ou l'exercice de l'activitĂ© sans autorisation. Les personnes physiques qui ne rĂ©sident pas en France ou qui rĂ©sident en France depuis moins de 5 ans doivent prouver qu'elles satisfont dans leur Ă©tat de rĂ©sidence Ă  la condition d'honorabilitĂ© R3211-24 Ă  R3211-31 du code des transports Conditions financiĂšres L'entreprise doit disposer de capitaux propres et de rĂ©serves d'un montant au moins Ă©gal Ă  - 1 800 € pour le 1er vĂ©hicule, - 900 € pour chaque vĂ©hicule noter pour les entreprises Ă©tablies en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique ou Ă  La RĂ©union, ce montant est fixĂ© Ă  600 € par vĂ©hicule suivant pour les vĂ©hicules n'excĂ©dant pas un poids maximum autorisĂ© de 3,5 tonnes. A dĂ©faut de capitaux et de rĂ©serves suffisants, l'entreprise peut prĂ©senter des garanties accordĂ©es par un ou plusieurs organismes financiers se portant caution de l'entreprise pour les montants indiquĂ©s ci-dessus. Toutefois, ces garanties ne peuvent pas excĂ©der la moitiĂ© de la capacitĂ© financiĂšre le montant de capitaux et de rĂ©serves correspond au montant total des capitaux propres de l'entreprise, dĂ©duction faite des montants du capital souscrit non appelĂ© et du capital souscrit appelĂ© non versĂ©. Articles R3511-6, R3211-7, R3211-32 Ă  R3211-35 du code des transports et article 4 de l'arrĂȘtĂ© du 3 fĂ©vrier 2012 Conditions d'Ă©tablissement Une entreprise qui souhaite exercer cette activitĂ© doit disposer d'un Ă©tablissement. Cette exigence d'Ă©tablissement est satisfaite quand l'entreprise - dispose en France du siĂšge de l'entreprise ou pour une entreprise Ă©trangĂšre, de son Ă©tablissement principal, - dispose de locaux oĂč sont conservĂ©s ses principaux documents d'entreprise, les documents se rapportant Ă  l'activitĂ© de transport et l'original de la licence de transport, - dispose d'un ou de plusieurs vĂ©hicules immatriculĂ©s, dĂ©tenus en pleine propriĂ©tĂ©, en location-vente, en location, en crĂ©dit-bail. Cette obligation peut ĂȘtre satisfaite aprĂšs obtention de l'autorisation d'exercer la profession de transporteur, de dĂ©mĂ©nageur et de loueur de vĂ©hicules industriels avec conducteur, - dirige effectivement et en permanence les activitĂ©s relatives Ă  ces vĂ©hicules au moyen d'Ă©quipements administratifs adaptĂ©s et d'installations techniques appropriĂ©es. L’exigence d’établissement d’une entreprise de transport routier, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises est satisfaite lorsque l’entreprise - dispose en France d'un Ă©tablissement rĂ©fĂ©rencĂ© dans la nomenclature d'activitĂ©s française code NAF de l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques INSEE et constituant le siĂšge de l'entreprise ou, pour une entreprise Ă©trangĂšre, son Ă©tablissement principal, - dispose en France, le cas Ă©chĂ©ant hors de son siĂšge ou de son Ă©tablissement principal, de locaux, Ă©galement rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la nomenclature d'activitĂ©s française de l'INSEE, dans lesquels l'entreprise conserve ses principaux documents d'entreprise en application des articles R. 3113-20 et R. 3211-21 du code des transports. Articles 3 et 5 du rĂšglement CE n°1071/2009 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 21 octobre 2009, articles R3211-19 Ă  R32116-23 du code des transports et arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2011 modifiĂ© par l’arrĂȘtĂ© du 22 octobre 2020. Les dĂ©marches Ă©tapes par Ă©tapes Le cas Ă©chĂ©ant, enregistrer les statuts de la sociĂ©tĂ© L'enregistrement des actes de crĂ©ation de sociĂ©tĂ©s a Ă©tĂ© supprimĂ© en 2015. Toutefois, les statuts de la sociĂ©tĂ©, une fois datĂ©s et signĂ©s, doivent obligatoirement ĂȘtre enregistrĂ©s auprĂšs du service des impĂŽts des entreprises SIE lorsque - les statuts ont Ă©tĂ© Ă©tablis par un acte notariĂ©, un acte d’huissier ou une dĂ©cision de justice ; - les statuts comportent un apport d’immeuble, de parts ou d’actions. A noter si vous prenez la dĂ©cision de passer par le guichet unique, le SIE sera directement informĂ© sans que vous ayez besoin de leur transmettre des documents complĂ©mentaires. Pour en savoir plus Demander une attestation de capacitĂ© professionnelle Le gestionnaire de transport doit demander une attestation de capacitĂ© professionnelle voir ci-dessus la rubrique "Conditions d'installation - CapacitĂ© professionnelle" Ă  la direction rĂ©gionale de l'environnement, de l'amĂ©nagement et du logement DREAL, Ă  la DRIEAT en Ile-de-France, ou Ă  la DEAL en Outre-mer. La capacitĂ© professionnelle pour les vĂ©hicules de plus de 3,5 tonnes est validĂ©e d'une des 3 façons suivantes - Par un examen Ă©crit - Par les diplĂŽmes - Par l'expĂ©rience professionnelle de direction dans une entreprise de transport routier pendant 10 ans prĂ©cĂ©dant le 4 dĂ©cembre 2009. A noter Pour le transport lĂ©ger de marchandises moins de 3,5 tonnes, un stage de formation permet d'obtenir la capacitĂ© d'exercice. L'expĂ©rience professionnelle exigĂ©e est de 2 ans. Demander l'autorisation d'exercer la profession de transporteur routier de marchandises A noter l'entreprise doit Ă©tablir une dĂ©claration de capacitĂ© financiĂšre Ă  l'aide de la fiche de calcul insĂ©rĂ©e dans ce formulaire cerfa. Cette fiche de calcul devra ĂȘtre signĂ©e par le reprĂ©sentant lĂ©gal de l'entreprise. Le prĂ©fet dispose d'un dĂ©lai de 3 mois, Ă©ventuellement prorogeable d'un mois si le dossier prĂ©sentĂ© est incomplet, pour se prononcer sur cette demande. AprĂšs instruction du dossier, et si celui-ci est recevable, le prĂ©fet dĂ©livre une attestation permettant Ă  l'entreprise d'effectuer les formalitĂ©s de dĂ©claration d'entreprise auprĂšs du CFE. L'autorisation dĂ©finitive sera dĂ©livrĂ©e une fois ces formalitĂ©s effectuĂ©es, sur prĂ©sentation de l'extrait du Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s. L'activitĂ© ne pourra dĂ©buter qu'Ă  compter de l'obtention de cette autorisation. A noter Les entreprises ayant obtenues cette autorisation sont inscrites au registre Ă©lectronique national des entreprises de transport par route et l'inscription Ă  ce registre donne lieu Ă  la dĂ©livrance d'une licence de transport intĂ©rieur en cas d'utilisation de vĂ©hicules de moins de 3,5 tonnes ou circulant sous couvert d'un certificat WW DPTC ou d'une licence communautaire en cas d'utilisation de vĂ©hicules de plus de 3,5 tonnes. Ces licences sont dĂ©livrĂ©es pour une durĂ©e maximale de 10 ans renouvelable et ne peuvent faire l'objet d'un transfert Ă  un tiers. Elles sont accompagnĂ©es d'autant de copies conformes numĂ©rotĂ©es que l'entreprise dispose de vĂ©hicules. Articles R3211-7 Ă  R3211-12 du code des transports et article 2 de l'arrĂȘtĂ© du 3 fĂ©vrier 2012 ProcĂ©der aux formalitĂ©s de dĂ©claration d'entreprise Quelques aspects de la rĂ©glementation de l'activitĂ© Obligation de conserver Ă  bord de chaque vĂ©hicule certains documents et notamment - une copie conforme de la licence de transport intĂ©rieur la licence doit ĂȘtre conservĂ©e au sein de l'entreprise, - la lettre de voiture nationale ou internationale, qui doit ensuite ĂȘtre conservĂ©e pendant deux ans par l’entreprise, - le cas Ă©chĂ©ant, le document justificatif de la location du vĂ©hicule avec ou sans conducteur, - en cas de cabotage, la lettre de voiture internationale relative au transport international prĂ©alable auquel est subordonnĂ©e l'activitĂ© de cabotage et les lettres de voiture relatives Ă  chaque opĂ©ration de cabotage rĂ©alisĂ©e. Article R3411-13 du code des transports, article 6 de l'arrĂȘtĂ© du 16 novembre 1999 et articles 4 et 5 de l'arrĂȘtĂ© du 9 novembre 1999 Contrat de transport Tout contrat de transport public de marchandises doit comporter des clauses particuliĂšres, telles que Obligation d'informer les clients de la quantitĂ© de gaz Ă  effet de serre Ă©mise pour rĂ©aliser la prestation Il est obligatoire d'informer les clients sur les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre gĂ©nĂ©rĂ©es par leurs L1431-3 du code des transports Pour en savoir plus, consulter le guide mĂ©thodologique "Information COÂČ des prestations de transport" disponible sur le site de l'ADEME Obligations Le transporteur est garant de la perte des objets transportĂ©s, sauf cas de force majeure, ainsi que des avaries autres que celles qui proviennent du vice propre de la chose ou de la force L133-1 du code de commerce Conditions relatives Ă  la sous-traitance Les transporteurs routiers peuvent recourir Ă  la sous-traitance s'ils ont la qualitĂ© de commissionnaire de transport. Pour en savoir plus, consulter la fiche "commissionnaire de transport". Toutefois, les entreprises de transport peuvent recourir Ă  la sous-traitance sans ĂȘtre inscrites au Registre des commissionnaires de transport, Ă  condition que le montant des opĂ©rations sous-traitĂ©es ne dĂ©passe pas 15% du chiffre d'affaires annuel de l'activitĂ© de transport routier de marchandises de l'entreprise. L'entreprise doit enregistrer dans l'ordre chronologique et, s'il y a lieu, par Ă©tablissement secondaire, chacune des opĂ©rations de transport confiĂ©es Ă  des sous-traitants. Voir le contrat type applicable aux transports publics routiers de marchandises exĂ©cutĂ©s par des sous-traitants .Articles L3224-1 et R3224-1 du code des transports et arrĂȘtĂ© du 19 novembre 1999 Respecter le code de la route, notamment en matiĂšre de vitesse, de poids et dimensions, d'interdiction de circulation, de transports exceptionnels et de visites techniques. Respecter la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©tachement du transporteur routier Depuis l'entrĂ©e en vigueur le 2 fĂ©vrier 2022 de la directive 2020/1057 "Lex Specialis" du Parlement europĂ©en et du conseil de l'Union europĂ©enne, des modalitĂ©s d’application spĂ©cifiques s'appliquent dans le cadre du dĂ©tachement des conducteurs routiers effectuant des prestations de services internationales de transport. En vertu de l'article 1er de la directive, ces rĂšgles s'appliquent aux conducteurs employĂ©s par des entreprises Ă©tablies dans un Etat membre prenant la mesure transnationale visĂ©e Ă  l'art. 1er §3 point a de la directive 96/71/CE. Pour en savoir plus sur les formalitĂ©s dĂ©claratives Respecter les normes de sĂ©curitĂ© et d'accessibilitĂ©. Si les locaux sont ouverts au public, les obligations relatives aux ERP - Ă©tablissements recevant du public - doivent ĂȘtre respectĂ©es - en termes de sĂ©curitĂ© incendie, des mesures de prĂ©vention et de sauvegarde propres Ă  assurer la sĂ©curitĂ© des personnes doivent ĂȘtre mises en place, - en termes d'accessibilitĂ©, l'accĂšs aux locaux, notamment pour les personnes en situation de handicap, doit ĂȘtre assurĂ©. Convention collective Transport routier et activitĂ©s auxiliaires du transport Textes de rĂ©fĂ©rence Autres activitĂ©s rĂ©glementĂ©es autour de ce mĂ©tier
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  • article l 133 6 du code de commerce